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lion qui rugit

Le lion qui rugit – Amos 3 à 6

Posted on 25/12/202525/12/2025 By theo
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Sommaire

  • Introduction
  • Je vous ai choisis, c’est pourquoi j’interviendrai
    • Le peuple de Dieu doit prendre conscience de ses responsabilités
    • Sinon impossible d’échapper au jugement : une invasion ennemie
  • Israël a choisi de désobéir à Dieu. Alors Dieu se présente comme le « lion qui rugit »
    • Il ne restera que peu de choses d’Israël.
    • Les belles vaches, on sait comment elles finissent
    • Un culte selon leurs désirs, loin des directives de Dieu.
    • Pêcher, voilà ce qui vous plaît
    • Amos s’oppose à cette interprétation déformée des directives divines.
    • Malgré les avertissements, refus de revenir à Dieu
    • Tous les fléaux naturels viennent-ils de Dieu ?
  • Se préparer à rencontrer Dieu
    • Rencontrer Dieu, une expérience profondément bouleversante pour un peuple qui refuse en fait de le servir
    • Amos avait-il encore de l’espoir pour Israël ?
    • Possibilité d’un pardon clairement exprimée au chapitre 5.
    • Appel urgent aux pratiquants d’un culte trompeur :
    • Chercher Dieu, c’est aussi agir pour le bien des autres
    • Apprendre à rejeter le mal et à pratiquer le bien.
  • Lorsque je passerai au milieu de toi = « le jour de l’Éternel »
    • A un public qui ne croit pas à un jugement divin sur Israël
    • Répulsion de Dieu envers leur culte
    • Mais voici le cœur du problème :
    • Une description de la vie en Occident aujourd’hui ?
    • À l’époque d’Amos une prospérité sans précédent.
    • Verdict : ville détruite et habitants exilés.
  • Conclusion : chercher Dieu

Introduction

Dans les deux premiers chapitres, Amos a d’abord évalué les nations environnantes avant de se concentrer sur les péchés de son propre peuple.
Pour Juda, le péché se trouve dans le mépris de la loi et la désobéissance à ses commandements.
Pour Israël, le péché se manifeste par l’abandon de la crainte de Dieu. Et cela entraîne égoïsme et oppression des plus faibles.

Aujourd’hui nous parcourons les chapitres 3 à 6 selon 2 thématiques alternées
1 thématique principale liée à la fois
au choix d’Israël : désobéir à Dieu
au choix de Dieu : je vous ai choisis, j’interviendrai : le lion qui rugit
. Il passera au milieu d’eux : le jour de l’Eternel
1 thématique à l’arrière-plan :  l’appel à la repentance et la possibilité du pardon : Tournez-vous vers l’Eternel et vous vivrez

Je vous ai choisis, c’est pourquoi j’interviendrai

Écoutez cette parole que l’Eternel prononce contre vous, Israélites, contre toute la famille que j’ai fait sortir d’Égypte ! Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre, c’est pourquoi j’interviendrai contre vous pour tous vos péchés…. Amos 3. 1-2)

Le peuple de Dieu doit prendre conscience de ses responsabilités

Ils ne savent pas agir avec justice, déclare l’Éternel, et ils amassent dans leurs palais les fruits de la violence et de l’oppression. Amos 3.10

Sinon impossible d’échapper au jugement : une invasion ennemie

C’est pourquoi le Seigneur, l’Éternel annonce que l’ennemi va encercler le pays. Amos 3.11

Israël a choisi de désobéir à Dieu. Alors Dieu se présente comme le « lion qui rugit »

Le lion rugit-il dans la forêt sans avoir une proie ? Le lionceau pousse-t-il des cris depuis sa tanière sans avoir capturé quelque chose ? Sonne-t-on de la trompette dans une ville sans que le peuple ne soit saisi de frayeur ? Un malheur survient-il dans une ville sans que l’Éternel en soit l’auteur ? En effet, le Seigneur, l’Éternel, n’agit jamais sans avoir révélé son secret à ses serviteurs, les prophètes. (Amos 3.7)

Dieu rugit pour effrayer et déstabiliser Israël. Ses paroles fonctionnent comme un piège (v. 5), dont le mécanisme se referme sur l’oiseau.

Il ne restera que peu de choses d’Israël.

Voici ce que déclare l’Éternel : le berger ne peut sauver de la gueule du lion /que deux jambes ou un morceau d’oreille. Et c’est ainsi que seront sauvés les Israélites qui sont assis dans Samarie /à l’angle d’un lit et sur des tapis de Damas Amos 3.12

Face à une attaque de bêtes sauvages un gardien de troupeau pouvait se dégager de sa responsabilité personnelle en montrant les restes d’un animal déchiqueté.

On a probablement demandé au prophète s’il y aurait des survivants après la catastrophe annoncée. « Oui », aurait répondu Amos avec une pointe d’ironie : « deux pattes et un bout d’oreille ».

Les belles vaches, on sait comment elles finissent

Écoutez cette parole, vaches du Basan qui êtes sur la montagne de Samarie, /vous qui opprimez les faibles, qui écrasez les pauvres et qui dites à vos maris : « Apportez à boire et buvons !» Les jours viendront pour vous où l’on vous enlèvera avec des crocs, et vos enfants avec des hameçons. Vous sortirez par les brèches, chacune devant soi, et vous serez jetées dans la forteresse, déclare l’Eternel Amos 4 1-3

Les « vaches de Basan » bénéficiaient d’un label de qualité.
Les femmes de la bonne société, épouses des dirigeants de Samarie – apprécions la comparaison ! n’aspiraient qu’à une chose : voir leurs maris exploiter le peuple pour satisfaire leurs propres désirs.
Elles connaîtront bientôt le même sort que les vaches à l’abattoir. L’exil en Assyrie les attend, sous les coups de fouet de gardiens impitoyables.

Le prophète dépeint la réalité de manière directe. Son objectif c’est de sortir les pécheurs indifférents de leurs illusions et de les confronter aux exigences de leur Dieu.

Un culte selon leurs désirs, loin des directives de Dieu.

Allez à Béthel et péchez, allez à Guilgal et péchez encore plus…  Amos 4.4

Pêcher, voilà ce qui vous plaît

Les habitants de Samarie ne se voient pas comme des pécheurs désespérés. Après tout, ils fréquentent régulièrement les lieux de culte -en particulier Bethel et Guilgal- et ils apportent leurs offrandes. Cependant, leurs pratiques religieuses sont une véritable profanation, car ils persistent à vivre dans le péché et à pratiquer l’idolâtrie

Les Israélites ont choisi une forme de culte de leur invention. Ils rejettent ainsi le modèle établi par le Seigneur. Ils veulent garder le contrôle sur leurs célébrations, y compris les éléments sensuels et immoraux, comme la prostitution sacrée.

Amos s’oppose à cette interprétation déformée des directives divines.

Aujourd’hui, en dépit d’une certaine tendance à la sécularisation et à la recherche de profit et de plaisir, nos contemporains restent attachés à des pratiques religieuses.
Parcourons les rayons des librairies en ville ou dans les grandes surfaces. On pourra constater le nombre des livres sur l’ésotérisme, le bien-être, la quête de sens dans la vie, ainsi que sur diverses religions et sectes.
De plus, il n’est pas rare que ces mêmes personnes indifférentes à la foi chrétienne assistent à des cérémonies religieuses à des moments significatifs de leur existence comme le baptême, le mariage ou les funérailles.

Malgré les avertissements, refus de revenir à Dieu

J’ai envoyé parmi vous la peste, comme en Égypte, j’ai fait périr vos jeunes gens par l’épée et laissé vos chevaux être pris ; j’ai fait monter à vos narines l’infection de votre camp. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, déclare l’Éternel. Amos 4.10

Tous les fléaux naturels viennent-ils de Dieu ?

Le royaume de Samarie a été frappé par une série de « fléaux naturels » : des récoltes médiocres, (6) une sécheresse persistante, (7-8) et des maladies touchant les cultures (9.)

Le prophète interprète ces épreuves comme une manière pour le Seigneur d’attirer l’attention d’une nation infidèle. Cette nation a oublié les obligations envers l’alliance faite avec Dieu au Sinaï, comme le soulignent Lévitique 26 et Deutéronome 28 et 32.

Les fléaux naturels peuvent également être le résultat direct d’erreurs humaines, telles que la déforestation, ou refléter les effets du déséquilibre d’un monde qui a perdu son harmonie avec son Créateur.

Le réchauffement climatique a provoqué de nombreuses catastrophes sécheresses ou inondations, récoltes décevantes, famine, déplacement de populations, guerres. Mais cela n’a pas encore amené les gens à se tourner vers Dieu.

Ne pas toujours interpréter les catastrophes naturelles comme un jugement de Dieu

Pour mieux comprendre la perspective d’Amos, il est essentiel de se référer aux enseignements de Jésus. Nous ne devons pas systématiquement considérer les catastrophes naturelles ou les crises collectives comme un jugement divin particulier, comme le souligne Luc 13.

Ou bien ces 18 personnes sur qui la tour de Siloé est tombée et qu’elle a tuées, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?  Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même. »

Se préparer à rencontrer Dieu

Prépare-toi à rencontrer ton Dieu. /C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël. Prépare-toi à cette rencontre, car c’est lui qui a façonné les montagnes et créé le vent, qui révèle à l’homme ses pensées, qui transforme l’aube en ténèbres et qui règne sur les sommets de la terre. Son nom est l’Éternel, le Dieu de l’univers (4, 12-13).

Rencontrer Dieu, une expérience profondément bouleversante pour un peuple qui refuse en fait de le servir

Il est particulièrement significatif de noter que ce peuple a rejeté l’idée de « servir Dieu » en pratiquant un culte authentique et en menant une vie moralement droite au quotidien. En d’autres termes, il aurait fallu « aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même », comme le souligne Marc 12.30-31.

Amos avait-il encore de l’espoir pour Israël ?

En les exhortant à se préparer à rencontrer Dieu, avait-il pour seul but de les préparer à sa colère, ou leur offrait-il encore une chance de se repentir (4:12) ?

Possibilité d’un pardon clairement exprimée au chapitre 5.

Il n’existe pas d’autre voie pour se préparer à cette rencontre divine /que celle de la repentance.

Appel urgent aux pratiquants d’un culte trompeur :

Amos les appelle à revenir à Dieu et à abandonner leurs pratiques idolâtres.

Ne cherchez pas Bethel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas par Beersheba, car Guilgal sera exilée et Bethel deviendra une ruine (5.5).

Ces villes étaient des centres de pèlerinage très importants.
Beersheba était le site des promesses divines faites à Abraham, Isaac, Jacob.
Guilgal représentait le premier campement des Israélites lorsqu’ils sont entrés dans leur pays.

En faisant un pèlerinage sur les sites des anciennes promesses, on peut croire que les efforts physiques et les chants de louange apporteront de nouvelles bénédictions. Cependant, ces lieux « saints » seront frappés par la colère de Dieu (v. 5b).

Tournez-vous donc vers l’Éternel et vous vivrez. Sinon, sa colère se manifestera comme un feu dévorant (v. 6).

Chercher Dieu, c’est aussi agir pour le bien des autres

Le simple fait qu’une personne traite les autres avec bonté ne garantit pas qu’elle soit véritablement une personne de foi. Toutefois, pour être en accord avec Dieu, il est essentiel d’agir avec justice et bonté envers les autres. On doit combiner l’adoration pour Dieu à l’amour pour son prochain. Ces deux dimensions doivent être vues comme interconnectées, et non comme des éléments séparés.

Apprendre à rejeter le mal et à pratiquer le bien.

Amos ne présente pas de stratégie précise pour améliorer la société, à part l’idée fondamentale de transformer les individus.
Seules des personnes transformées pourront réellement apporter un changement significatif dans la société et même créer des programmes sociaux efficaces.
Cependant, des programmes sociaux bien pensés et des formes de culte, s’ils sont dirigés par des personnes non rachetées, ressembleront à une source obstruée ou à un lit de rivière asséché, où l’on espère un renouveau qui ne se manifeste jamais. Il est impératif de permettre à Dieu d’intervenir.

Vos nombreuses injustices envers les pauvres ne resteront pas sans conséquences.

Vous avez exploité le faible et vous avez prélevé du blé sur sa récolte ; vous avez construit des maisons en pierres de taille, mais vous ne les habiterez pas; vous avez planté d’excellentes vignes, mais vous n’en boirez pas le vin. En effet, je le sais, vos crimes sont nombreux, vos péchés se sont multipliés. Vous opprimez le juste, vous recevez des pots-de-vin et vous violez le droit des pauvres à la porte de la ville. (C’est-à-dire dans les tribunaux) Amos 5.11-12

Lorsque je passerai au milieu de toi = « le jour de l’Éternel »

C’est pourquoi, voici ce que déclare l’Éternel, le Dieu de l’univers, le Seigneur : Dans toutes les places, on entendra des lamentations. Dans toutes les vignes, on pleurera lorsque je passerai au milieu de toi, dit l’Éternel.
Vous serez comme un homme qui fuit devant un lion, mais qui se retrouve face à un ours : il rentre chez lui, pose sa main contre le mur, et un serpent le mord. (5. 16-19)

A un public qui ne croit pas à un jugement divin sur Israël

Amos remet en question l’idée largement répandue parmi les Israélites de son temps du / « Jour de l’Éternel ».
Ils imaginaient que Dieu interviendrait directement, de manière définitive pour libérer Israël de tous ses ennemis. Le prophète s’oppose à une espérance mal placée.

Certes, Dieu interviendra. Mais son action sera dirigée contre toute forme de mal, /peu importe qui en est responsable, afin d’y mettre un terme

Répulsion de Dieu envers leur culte

Je déteste, je méprise vos fêtes, je ne supporte pas vos assemblées. Lorsque vous m’offrez des holocaustes et des offrandes, je n’en tire aucun plaisir, et je ne porte pas attention aux veaux engraissés que vous présentez en sacrifice de communion. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques » (Amos 5. 21-23).

Une pratique religieuse inacceptable

Amos critique la vie religieuse d’Israël. Il la juge inacceptable pour le Seigneur depuis longtemps. Dieu exprime sa « haine » envers tous les aspects du culte israélite, y compris le rassemblement pour le culte collectif (v. 21).

Les sacrifices (v. 22) et même les cantiques (v. 23) Dieu les rejette. Il n’écoute même pas les prières chantées, car pour lui, cela résonne /comme un bruit insupportable.

M’avez-vous réellement offert des sacrifices et des offrandes pendant quarante ans dans le désert, communauté d’Israël ? Amos 5.25.

Bien sûr, le Tabernacle avait été construit pour être un lieu d’offrandes à Dieu (Exode 40).

Mais voici le cœur du problème :

Les contemporains du prophète se comportent comme leurs ancêtres dans le désert. Ils présentent au Seigneur des sacrifices et des offrandes tout en pratiquant l’idolâtrie.

Vous avez adoré Sakkut, votre roi, et Kewan, vos idoles, l’étoile de votre dieu, /celle que vous avez façonnée vous-mêmes. Je vous exilerai au-delà de Damas, déclare l’Éternel, dont le nom est le Dieu de l’univers. 5. 26.

Sakkut et Kewan sont les noms babyloniens de la planète Saturne. Les Israélites les ont intégrés à leur culte, ils les ont placés aux côtés du Dieu d’Israël. Ils seront contraints de les ramener à leur point de départ, au-delà de l’Euphrate.

Corruption et indifférence des privilégiés à Samarie

Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion et en sécurité sur la montagne de Samarie,

Les riches de Samarie regardent les bénédictions comme un cadeau dont ils peuvent profiter sans aucune responsabilité (Amos 6:1a).

Ils se reposent sur des lits d’ivoire, ils sont vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux mis à l’engrais.  Ils improvisent au son du luth, ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique. Ils boivent le vin dans de larges coupes, ils ont recours à la meilleure huile, mais ils ne s’attristent pas de la ruine de Joseph.

Comportement relâché

Les riches de Samarie s’étendent sur des lits d’ivoire, se vautrent sur leurs divans (6.4). Ils se régalent des meilleures viandes et des meilleurs vins sans aucune modération (dans de larges coupes) (6.4 et 6).

Attitude égoïste et vaniteuse

Ils se croient aussi talentueux que David avec les instruments de musique (6.5).
Ils se considèrent comme supérieurs aux autres.
Ils se moquent des pauvres et de la situation qui devient de plus en plus désastreuse.  – la ruine de Joseph (6.6)

Une description de la vie en Occident aujourd’hui ?

Avec quelques ajustements, le portrait qu’Amos fait des gens de son époque pourrait parfaitement décrire la vie en Occident aujourd’hui. Nos canapés modernes, bien plus confortables, sont cependant moins décorés que ceux d’autrefois.

Aujourd’hui, en matière d’alimentation, les gens savourent des rôtis et des steaks de qualité, des plats jadis réservés à l’élite. Pourtant, il est important de se rappeler que des millions de personnes à travers le monde se retrouvent chaque soir le ventre vide. Surtout en ce moment…et pas si loin de nous…

À l’époque d’Amos une prospérité sans précédent.

Face à la prospérité les habitants d’Israël sont tentés de croire que cette réussite vient de leurs propres efforts. Et ça leur donne un sentiment d’orgueil national (6:1b, 8).
Ils sont convaincus d’avoir construit leur prospérité grâce à leur propre force (6:13). Et cela renforce leur sentiment d’importance personnelle. Par conséquent, ils en viennent à vénérer leur propre pouvoir.

Abandon de toute réflexion sérieuse

Cette prospérité sans précédent a conduit à un abandon total de toute réflexion sérieuse.
Convaincus que cette prospérité se poursuivra indéfiniment.

Israël défie les lois morales établies par Dieu, tout en espérant échapper aux conséquences désastreuses qui en résulteront.
Ce qui rend leur comportement particulièrement irrationnel, c’est qu’ils se livrent à des activités futiles alors que leur nation est en danger.
À un moment où le sérieux et le sacrifice sont indispensables, le peuple ne se préoccupe que de ses plaisirs immédiats.

Responsabilité des dirigeants : ils ont clairement échoué dans leur fonction

Les dirigeants, religieux ou politiques, vers qui la population se tourne pour obtenir des conseils, ont une grande part de responsabilité.
Surtout préoccupés par leur propre confort et leur sécurité, ils ont négligé d’avertir le peuple du danger qui approche, l’armée assyrienne. Ils ont ainsi manqué à leur devoir.

Verdict : ville détruite et habitants exilés.

C’est ainsi qu’ils se retrouveront en tête des prisonniers, tandis que les cris de joie de ces oisifs s’éteindront. Le Seigneur, l’Éternel, a fait un serment solennel, une déclaration du Dieu de l’univers : « J’ai en horreur l’orgueil de Jacob, et je méprise ses palais. Je livrerai la ville et tout ce qu’elle renferme. » Amos 6.7-8

Épidémie de peste

Concernant la situation sanitaire, une épidémie de peste frappera la population. Et on sera obligé d’incinérer les corps.

`S’il reste dix hommes dans une maison, ils périront. Lorsqu’un parent s’occupera d’un mort pour le brûler et qu’il retirera les os de la maison, il interrogera celui qui se trouve au fond : « Y a-t-il encore quelqu’un avec toi ? » Celui-ci répondra : « Personne. » Et l’autre dira : « Silence ! Ce n’est pas le moment de prononcer le nom de l’Éternel. » Amos 6.9-10)

L’incinération est très mal vue en Israël. Dans ce contexte, elle est considérée comme un acte désespéré, le seul moyen de se débarrasser des victimes de la peste. C’est l’une des conséquences du jugement,

L’orgueil précède la chute : l’invasion assyrienne

Vous vous réjouissez de ce qui n’est que néant, vous affirmez : « N’est-ce pas par notre force que nous avons acquis notre puissance ? » C’est pourquoi je ferai surgir contre vous, communauté d’Israël, une nation qui vous opprimera depuis l’entrée de Hamath jusqu’au torrent du désert, déclare l’Éternel, le Dieu de l’univers. Amos 6.13-14

Israël refuse de reconnaître l’œuvre de Dieu en sa faveur. Il mène une vie uniquement centrée sur le plaisir, il se moque des valeurs importantes pour le Créateur. En conséquence, Israël sera envahi par un peuple étranger, les Assyriens, qui le sortira de son apathie spirituelle et de ses illusions.

Conclusion : chercher Dieu

Que signifie pour Amos l’expression « chercher Dieu » /et quelles en sont les implications pour nous ?
Chercher Dieu signifie venir ou revenir vers le Seigneur,

C’est particulièrement vrai après une période d’éloignement. Il est essentiel d’établir une relation authentique avec Dieu, de l’adorer, de le prier, de le prendre au sérieux dans tous les aspects de notre existence, et de désirer ardemment suivre ses commandements.

Jésus-Christ, dans l’Évangile selon Matthieu (6.33), nous invite également à « chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice ».
Ainsi, chercher le Seigneur implique avant tout une « conversion », /mais également un « réengagement » envers Dieu. Plus largement, cela signifie « rechercher la présence de Dieu », /aspirer à une relation intime avec lui à travers la prière, et désirer lui obéir tout en accomplissant sa volonté.

Il est donc fondamental que la foi manifestée dans nos prières, nos chants en somme, dans notre culte, soit intimement liée à notre vie quotidienne. En effet, la mise en pratique de la justice sociale est aussi un élément essentiel de notre relation avec l’Éternel.

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