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Mort avec le Christ, une réalité de la vie chrétienne

Mort avec le Christ : que signifie l’expression  ?

Notre lecture de la Bible nous fait rencontrer des expressions qui, à force, deviennent familières. Mais tout en les connaissant bien, nous ne savons peut-être tout de même pas bien ce qu’elles signifient.

Mort avec le Christ en est une. Mais dans quelle mesure le contenu de ces mots fait-il partie de notre vécu ? S’agit-il d’un but à atteindre, d’une lourde tâche à réaliser ? N’est-ce qu’une image de la vie chrétienne ? Arrêtons-nous une bonne fois à ces mots pour voir quelle réalité ils recouvrent et comment ils peuvent décrire notre expérience.

Colossiens 2. 16-23.

Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats. C’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.

Que personne, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course.

Tandis qu’il s’abandonne à ses visions, il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne.

Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes. Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas !

Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ?

Ils ont, en vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps. Mais cela est sans valeur réelle et ne sert qu’à satisfaire la chair.

1. Un fait accompli

Ai-je bien compris  ? Il est question là de deux choses de nature opposée.

D’une part d’une foule d’actions obligatoires ou interdites qu’il faut veiller à respecter. Des prescriptions alimentaires, le respect de certains jours (16), une dévotion rigoureuse, des gestes d’humiliation, une sévère discipline (23), ce qu’on appelle couramment les devoirs religieux.

D’autre part le fait de s’attacher au Christ avec qui nous sommes morts.

D’une part une foule de choses à faire, dures et exigeantes. Mais elles ne servent à rien qu’à faire enfler les chevilles de celui qui s’y attelle.

D’autre part un fait présenté comme déjà accompli et dont il s’agit d’accueillir les bienfaisantes conséquences comme un cadeau. Et alors on est libéré des devoirs religieux ! Voyez : une fois de plus ce que la Bible nous demande. Ce n’est pas de choisir la bonne religion, mais de nous attacher au Christ pour être libérés de toute religion comme d’un fardeau sans valeur.

Le Saint-Esprit nous annonce donc que lorsque Christ est mort, il y a 2000 ans, nous, nous sommes morts avec lui. Et c’est une bonne nouvelle. Notre nature pécheresse, notre vieil homme, ce que la Bible Semeur appelle l’homme livré à lui-même est mort. Dieu le traite comme tel, suite à notre repentance, notre retour et notre attachement au Seigneur Jésus et à notre prise de position de foi que c’est par son sacrifice que nos péchés sont payés, pardonnés. Ça peut-être difficile à concevoir, comme pour Nicodème la nécessité de naître de nouveau, mais c’est Dieu qui l’affirme et le répète : Romains 6.5-7.

Autrement dit : mon passé est apuré, ma culpabilité est enlevée et n’a plus de raison d’être, puisque Christ l’a expiée à la Croix. Et la preuve que c’est vrai, c’est que quand je retombe dans un de mes travers, j’en suis frappé, malheureux, alors qu’autrefois le péché me laissait indifférent, me paraissait naturel, inévitable.

2. Mais il reste un problème : le péché encore présent

Le passé est donc en ordre. Mais il reste un gros problème dans le présent : il m’arrive encore de pécher et le diable en profite pour m’enfoncer et prétendre qu’en fait je ne suis pas sauvé.

Effectivement comment se fait-il que je retombe si facilement dans le péché, pourquoi suis-je incapable d’arrêter ? J’aimerais vraiment que ça cesse et pourtant je tombe encore et encore, alors que 1 Jean 5.4 parle de triomphe !

C’est un fait que le péché agit en moi comme une puissance qui me dépasse, cette puissance veut encore s’imposer, malgré l’expérience bien réelle du pardon reçu dans la foi. Je dois honnêtement reconnaître que la chair, ce qui me pousse à pécher, est encore en moi et se fait parfois remarquer impérieusement

En enlevant le vieil homme, Dieu n’aurait-il pas dû aussi éliminer cette pulsion au péché. En pardonnant les péchés n’aurait-il pas dû en même temps anéantir la puissance du péché en moi ? Des questions importantes et douloureuses !

La réponse peut surprendre et pourtant elle est juste : si la puissance du péché était détruite, nous ne pourrions plus pécher, nous serions des automates du bien, attachés à Dieu par impossibilité de faire autrement et non par choix, par préférence, par amour.

Voilà pourquoi Dieu n’a pas envoyé aussi notre chair, nos pulsions au péché dans la mort à la Croix. Il voudrait que nous lui donnions la préférence, par choix et non par obligation.

Et une fois de plus là où un chrétien superficiel voit une faille dans le plan du salut de Dieu, un élément choquant, en y regardant avec les yeux de la confiance il pourrait trouver une démonstration de plus de la délicatesse de Dieu, de son respect de la liberté qu’il a accordée à sa créature.

Il souhaite être aimé. Or aimer quelqu’un, c’est le choisir, le préférer à n’importe quoi d’autre, montrer à d’autres qu’on a reconnu en lui une personnalité à laquelle on veut être attaché pour toujours. Ce n’est pas une relation où l’on s’engage parce qu’on n’a pas d’autre possibilité.

3. Une réponse magnifique : l’Esprit de Dieu remède au péché

Bien sûr que Dieu ne nous a pas abandonnés à la puissance du péché, sans avoir prévu et donné une arme efficace contre elle. Dès le moment de notre conversion notre Père nous a donné son Esprit dans notre cœur.

Cet Esprit de Dieu est celui qui saura efficacement contrer la puissance du péché en nous. Il est la pulsion divine en nous capable de tenir en échec la pulsion au péché. Il est aussi celui qui nous éduque à apprécier et préférer la communion épanouissante avec notre Père au plaisir réel parfois, mais si passager et si rapidement amer du péché : Galates 5.16. Ça aussi, ça s’apprend, progressivement, ça ne nous tombe pas dessus tout prêt : Jean 8.31.

Et la voilà promise, à portée de foi, cette liberté tant désirée par rapport au péché. Laissons le Saint-Esprit s’épanouir en nous, prendre de l’autorité et guider notre pensée, alors il étouffera peu à peu le penchant à pécher.

Mais ce n’est qu’un aspect de la réponse. Un acte inspiré par l’amour a souvent en plus des simples gestes visibles, expérimentables, une motivation élevée, noble, plus secrète, moins évidente. Et quand cela vient de Dieu, on peut s’attendre à des surprises.
Pourquoi Dieu a-t-il conçu ainsi la vie pratique du chrétien et en particulier la manière

de vaincre le péché ? Pourquoi a-t-il confié au Saint-Esprit cette mission de soutien et de défense du chrétien dans sa lutte contre le péché ? Tout le vaste plan de salut conçu avant la fondation du monde culmine dans l’idée inouïe et stupéfiante de la mort de son Fils sur une croix, il complète le volet intitulé « victoire sur le péché » par cette mission confiée au Saint-Esprit.

Et nous les chrétiens, nous l’Église, nous portons le témoignage que ce plan fonctionne effectivement. Par notre vie dépendante de Dieu nous apportons la démonstration que le plan de Dieu atteint son but, est vraiment capable de faire d’un pécheur rebelle et ennemi de Dieu un enfant de Dieu attaché à son Père céleste par choix, par amour. C’est le sens que je crois trouver dans deux textes assez étonnants : Éphésiens 3.10 ; 1 Pierre 1.12.

Les anges découvrent que des créatures de Dieu perverties par le péché sont retirées de la perdition, s’engagent volontairement dans une relation d’amour avec leur Créateur, sont libérées par lui des plaisirs de la chair, protégées de la nécessité de pécher et peuvent ainsi servir leur Seigneur d’un cœur libre. Voyant cela, ils admirent la sagesse infiniment variée de Dieu, capable de produire cela, sans contrainte. La gloire de Dieu, c’est aussi d’arriver par son amour et sa sagesse à être volontairement aimé par ceux qui étaient ses ennemis.

4. Et la religion

Et ainsi on comprend mieux pourquoi le pharisien Paul, si soucieux autrefois à pratiquer scrupuleusement les exigences de la Loi jusqu’au dernier détail, emploie maintenant des mots aussi sévères contre ces pratiques.

Vous êtes morts avec le Christ à tous ces principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde. Non seulement l’œuvre de notre Seigneur à la Croix les a vidés de leur contenu, de leur raison d’être. Mais vouloir les continuer comme une chose indispensable (ou méritoire), c’est enlever autant de valeur à la Croix du Seigneur.

Et il y a surtout l’énorme tentation de respecter toutes ces choses pour elles-mêmes, comme si elles avaient de la valeur en elles-mêmes.

On se dit alors : « Eh bien voilà, j’ai fait tout ce que je devais faire, Dieu ne peut qu’être satisfait ! » Dans ce système on parle aussi de Dieu, mais ce qui est décisif, c’est ce que fait et pense l’homme. La pensée et l’œuvre de Dieu n’y sont qu’un accessoire parmi d’autres ou elles y sont inutiles, ça continue à fonctionner quand même. Le diable est un inventeur astucieux de religions qui dispense à l’homme mille conseils sur la meilleure manière d’être pieux.

Une conséquence de tout cela, c’est qu’une vie chrétienne normale ne peut se vivre à moitié, en annexe de ce qu’on appelle la vie normale. Dieu ne sera glorifié que dans une vie entièrement consacrée. Cela ne veut pas forcément dire un engagement professionnel à plein temps dans le service de Dieu. Mais c’est donner à Dieu sa place prioritaire à n’importe quel poste, dans n’importe quelle situation, salariée ou non, . Dans ma vie il ne peut y avoir un domaine spirituel et, à côté, un autre ou de nombreux autres domaines réputés « profanes » où Dieu ne peut avoir de place.

En réponse à notre foi Christ nous a entraînés dans sa mort ; mais aussi dans sa résurrection, dans une qualité de vie nouvelle avec lui au centre. Mais comme il l’avait bien promis, il ne nous a pas laissés orphelins, il nous a donné son Saint-Esprit dès nos premiers pas avec lui. S’il peut disposer de moi, orienter ma mentalité, réordonner mes priorités, il m’éduquera. Il me fera progressivement découvrir son intervention dans tous les domaines de ma vie et en particulier celui de la répression du péché, = de la sanctification.

J.J. Streng

Alpinisme et marche du chrétien

Alpinisme et marche du chrétien: équipement et guide indispensables

Pas de haute montagne sans guide ni équipement

Il n’est pas conseillé de s’aventurer en haute montagne sans un bon guide et un bon équipement. Pourquoi ?

A cause des multiples dangers…
L’un des pires est peut-être la chute en crevasse sur un glacier. Avez-vous déjà vu une crevasse pour de « vrai » ou à la télévision, c’est vraiment impressionnant. Encore plus quand on sait que si l’on tombe dans ce gouffre, il est quasiment impossible d’en ressortir si l’on est tout seul.

Quel équipement faut-il ?

De bonnes chaussures, des crampons, un harnais, un piolet, des habits chauds, un casque et surtout une bonne corde afin de s’encorder. Cette dernière a une caractéristique particulière. Laquelle ? Elle est dynamique c’est à dire un peu élastique, capable d’absorber le choc d’une chute. Nous reviendrons sur cette spécificité après la lecture des textes bibliques.

Quel guide ?

Un bon, me direz-vous. Mais qu’est-ce qu’un bon guide ? Quelqu’un de formé, rompu à toutes les techniques, qui connaît l’itinéraire le plus sûr et mieux encore, l’a déjà emprunté.

Garder les yeux fixés sur le Christ

C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée.

Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu.
Pensez à celui qui a enduré de la part des hommes pécheurs une telle opposition contre lui, pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. Hébreux 12.1 à 3 

C’est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. 1 Pierre 2.21

Mettre ses pas dans ceux du Christ

Le verset 1 Pierre 2.21  invite les disciples du Christ, à mettre leurs pas dans les siens. Lui qui est le guide avec un grand G,  a ouvert le chemin (la voie dirait-on en alpinisme) vers la maison du Père.

Il a déjà achevé la course et se trouve au refuge où il  nous a préparé une place. Il a souffert à notre place pour faire cette trace. On pourrait dire qu’il est tombé à notre place dans la crevasse, image de l’enfer et de la mort,  mais cette dernière n’a pu le retenir car il était sans péché et Dieu l’a ressuscité.

Le Christ premier de cordée

Mais tout en étant à la droite du trône de Dieu il est malgré tout avec nous par son esprit dans cette ascension. C’est le premier de cordée ; gardons les yeux fixés sur Lui afin de passer là où il est passé, d’agir et réagir comme il a agi, d’aimer comme il a aimé….Car nous sommes si souvent et facilement distraits par beaucoup de futilités, ou accaparés par nos tracasseries ou soucis.

La corde, symbole dans la marche du chrétien

Alors si on en revient à cette corde, que symboliserait-elle dans la marche du chrétien ?

Lien d’amour

Tout d’abord, ce puissant lien d’Amour qui nous unit au Père par l’intermédiaire du Fils. Cette corde que Dieu nous a lancée pour nous sauver, nous sortir de la crevasse de notre péché et que chacun est libre de saisir.

Lien de pardon, de fidélité, de patience

Lien aussi de Pardon, de Fidélité, de Patience. Et de la patience, Dieu en use envers nous car cette corde n’est pas une chaîne (Jésus est venu délivrer les captifs) et bien souvent « l’élasticité » de celle-ci nous permet de me fourvoyer dans des voies qu’ on n’aurait pas dû suivre. Mais Dieu qui est riche en bonté et lent à la colère est toujours prêt à nous pardonner à nouveau et à nous accueillir dans sa cordée sur la voie étroite mais qui mène à la vie éternelle.

Lien d’union fraternelle

Cette corde symbolise aussi ce lien fraternel qui unit les frères et sœurs en Christ. Ils peuvent se soutenir et s’encourager les uns les autres :


Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever.
Un homme seul est facilement maîtrisé par un adversaire, mais à deux ils pourront tenir tête à celui-ci. Et une corde à triple brin n’est pas vite rompue. Ecclésiaste 4.10 et 12

La lampe frontale : Jésus-Christ, la lumière du monde

Pour ceux qui n’ont pas encore remis leur vie à Dieu, déposé le fardeau de leur péché au pied du guide Jésus-Christ, on peut ajouter ceci :
Dans l’inventaire du matériel, une chose importante a été omise, la lampe frontale, autrement dit la lumière. En montagne, bien souvent, les départs se font dans la nuit, minuit parfois selon la longueur de la course.

Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.» Jean 8.12 

W. Kreis

Le combat spirituel : appel aux armes de la lettre aux Ephésiens

Le combat spirituel, un thème essentiel et actuel

Le thème du combat spirituel est essentiel pour avancer spirituellement et connaître la victoire. Il est aussi d’actualité quand l’église est placé devant des choix et des décisions à prendre.
C’est à l’occasion de telles questions et dans la recherche de la volonté du Seigneur que le diable se révèle particulièrement actif (il rôde, 1 Pierre 5.8).

Soyons attentifs à livrer le bon combat de la foi et à rester particulièrement vigilants.
«Résistons au diable », ne lui laissons pas le terrain libre et il fuira loin de nous (Jacques 4.7) Et de chacun en particulier.

Examinons les deux questions suivantes :

De quelle nature est le combat ?

Quelles sont les armes efficaces dans ce combat ?

Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 

C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ;  prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.

Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Evangile,  pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec assurance comme je dois en parler. Ephésiens  6.10-20

Une remarque préliminaire : le domaine des relations

Dans les passages qui précèdent, Paul aborde le domaine des relations. Et ce n’est pas une coïncidence.

Il évoque le couple :

Femme soyez soumises à vos maris comme l’église se soumet au Christ (Ephésiens 5.22)


Avec cette réciprocité

Maris aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’église jusqu’à donner sa vie pour elle (Ephésiens 5.25)

Quel défi pour nos couples que cette dimension là ?

la famille :

Enfants obéissez à vos parents et respectez les (Ephésiens 6.1)

avec cette réciprocité:

Parents n’exaspérez pas vos enfants par une sévérité excessive (Ephésiens 6.4)

Enfin les relations patrons employés

Employés, obéissez à vos patrons avec respect (Ephésiens 6.5)

avec cette réciprocité


Patrons souvenez-vous que vous avez dans les cieux le même maitre qui juge impartialement (Ephésiens 6.9)

C’est précisément dans le domaine des relations (couple, famille, domaine professionnel) que Satan brouille les cartes, sème la discorde, inflige de lourdes blessures.
Pour vivre des relations réconciliés, selon les standards du Christ, nous sommes appelés à «combattre le bon combat de la foi» (1 Timothée 6. 12)

Revenons à notre double question de départ

1. Quelle est la nature du combat ?

Car nous n’avons pas à lutter contre des êtres humains mais qu’entre les puissances spirituelles mauvaises du monde céleste, les autorités, les pouvoirs et les maitres de ce monde obscur.  (v 12)

Ce combat spirituel n’est pas dirigée uniquement contre notre nature terrestre mais à l’adresse d’une organisation spirituelle satanique et de dictateurs invisibles.
Ce combat comporte par moments une dimension concernant l’Eglise.

Paul dans Romains 15.30 : Combattez avec moi en adressant à Dieu des prières en ma faveur.


Nous n’avons pas à lutter contre des personnes physiques ou des types de personnes ou des représentants de l’autorité institués par Dieu. Et bien entendu le recours à la puissance armée et au pouvoir de l’argent nous est formellement interdit.

Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.

Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10.4-5

Paul cite quelques-uns des objectifs visés par ce combat spirituel

Les forteresses : ce sont les tête de pont

Une position conquise par l’ennemi dans nos vies qui lui donne un accès et Un droit d’ intervention dans notre être spirituel.

Les faux raisonnements  : c’est la mentalité ambiante de notre société,

le conformisme au monde, le matérialisme etc.

Ce qui se dresse orgueilleusement contre la connaissance de Dieu  : les différentes philosophie, les fausses religions, la science toute-puissante etc.

2. Quelles sont les armes efficaces dans ce combat ?

Si nous avons bien compris la nature de ce combat, Il nous faut encore bien réaliser quelles sont nos ressources. Elles sont doubles :

Puisez votre force dans l’union avec le Seigneur, dans son immense puissance  (v. 10)

L’énergie, le carburant, provient de notre communion avec le seigneur. Cette proximité, cette connexion de tous les instants permet de ne pas baisser les bras et de combattre jusqu’au bout le bon combat de la foi.

La tentation est grande de puiser à d’autres sources ! Par exemple ses propres forces et son expérience, l’approbation et la louange des hommes, notre position social et nos succès. Tout cela est un leurre et une ruse de l’ennemi.

La force de lutter est en Christ et au pied de la croix où Jésus a remporté par avance une victoire définitive. Satan est vaincu certes, mais il est rusé. Il ne désarme pas et il rode, cherchant la brebis vulnérable… à croquer.

Première ressource : notre attachement à Dieu
Deuxième ressource : les armes proposées par Dieu pour ce combat invisible

Avant de les énumérer, quelques remarques générales

Couvrez vous entièrement de l’armure complète

Ces armes sont efficaces si on n’en néglige aucune : sans épée impossible de porter les coups là où il faut. Sans armure, impossible d’en ressortir indemne sans blessure.

Ces armes ne sont pas là pour être accrochées à un clou et endossées au moment du combat. Nous les portons en permanence et leur efficacité s’accroit au fur et à mesure de notre marche chrétienne.

La droiture : garder les commandements du Seigneur
La Parole de Dieu : l’épée donnée par l’Esprit Saint qu’il faut lire et relire pour se l’approprier de mieux en mieux
Énumérons les armes avec quelques commentaires rapides

La vérité comme ceinture autour de la taille

La ceinture est l’élément qui nous maintient quand nous travaillons (ceinture médicale pour soulager le dos, ceinture pour l’haltérophiliste). Une parole vraie, une langue qui ne dénigre pas, qui ne colporte pas la médisance mais qui s’attache à la vérité. Une parole bénissant, c’est reposant, apaisant, antistress, c’est un soutien dans le combat.

La droiture comme cuirasse

Une bonne conscience renouvelé et sanctifié par Dieu. Garder et observer les commandements du Seigneur

Comme chaussures, le zèle à annoncer la bonne nouvelle de la paix

Voilà un accessoire dynamique. C’est ce qui permet d’avancer de gagner du terrain sur l’ennemi quand la paix s’établit et que les vies sont restaurées et les conflits réglés.

« Prenez toujours la foi comme bouclier »

Ce sont toutes les promesses de Dieu que nous saisissons par la foi. Le seigneur nous aime profondément et nous avons de la valeur à ses yeux. Il a promis de prendre soin de vos besoins

Les flèches enflammées : le doute

Le salut comme casque :

Le salut c’est toute l’œuvre de Jésus à la croix avec son amour déployé envers tous les hommes. C’est le pivot de toute la révélation biblique. C’est incomparable et cela fait particulièrement trembler notre ennemi. D’où la place de choix, la protection du centre de commandement qu’est la tête.

L’épée donnée par l’Esprit Saint

C’est l’arme offensive par excellence, particulièrement efficace pour déjouer les pièges du diable et remporter des victoires
énergique et plus tranchant qu’aucun glaive à double tranchant (Hébreux 4.12)

En conclusion

Rappelons la position qui est la nôtre en tant qu’enfant de Dieu.

Jésus-Christ nous fait asseoir avec lui dans les lieux célestes

A l’échelon individuel

Cette position est sûre, acquise par le sang de l’agneau. Mais la responsabilité nous incombe de ne laisser aucun accès à Satan dans nos vies et de revêtir la totalité de l’armure dont parle Paul dans Ephésiens 6.

A l’échelon de l’Eglise

Nous sommes aussi invités à combattre aux côtés de nos frères et sœurs, en difficulté dans le combat qui est le leur, captifs de l’ennemi, blessés et fatigués de lutter.
Prions donc les uns pour les autres et résistons au diable qui rôde en cherchant la faille.

W. Kreis