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Concilier pardon des péchés, sainteté et amour de Dieu

Le problème du pardon des péchés

Pourquoi la mort de Jésus était-elle indispensable pour le pardon des péchés ? Dieu ne pouvait-il pas se montrer miséricordieux en pardonnant simplement les péchés sans qu’elle soit nécessaire?

Selon  Cur deus Homo ?/Pourquoi Dieu s’est-il fait homme ? d’Anselme de Canterbury un théologien anglais du 11e s, on ne peut simplifier la procédure du pardon. On ne peut comparer le pardon entre hommes, pour des offenses personnelles, avec celui de Dieu, créateur des lois que nous transgressons.
Le problème du pardon est celui du choc entre la perfection divine et la rébellion humaine, entre un Dieu d’amour qui pardonne et un Dieu saint et juste qui juge. La solution se trouve à la croix où se concilient la miséricorde et la justice de Dieu.

La gravité du péché

L’Écriture définit le péché comme une offense contre l’autorité et l’amour de Dieu. C’est comme un défi lancé à Dieu, comme une prétention à l’indépendance. C’est aussi le refus d’ affronter la gravité du péché qui conduit à l’éliminer du vocabulaire…en le remplaçant par crime, jugé par l’État ou par maladie. Mais reconnaître le péché comme péché conduirait « au réveil de la responsabilité personnelle »
On élimine ou on atténue la responsabilité morale de l’homme par tout un ensemble de facteurs externes : hérédité, éducation, société. Ou alors, on façonne un homme sans responsabilité, prédéterminé par l’environnement. Ce serait donc la faute de la société.

La responsabilité légale dépend de la responsabilité mentale ou morale et aussi de l’intention et de la volonté. Elles peuvent être atténuées, chez l’enfant ou chez la personne mentalement handicapée. Mais les failles de la nature humaine ou de l’éducation ne peuvent servir d’excuse.

La Bible constate l’existence d’une tension entre ce qui nous conditionne – le péché originel – et notre aptitude à exercer notre responsabilité morale. Celle-ci n’est jamais supprimée. Elle fait partie de la nature humaine. Elle n’est pas atténuée par la chute, c’est à dire l’intervention du péché originel. L’homme garde toujours un minimum de pouvoir de décision.

Vraie et fausse culpabilité

Nous sommes tous inexcusables car sachant ce qu’il faut faire, nous ne l’avons pas fait


Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle.
Mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
Car je ne sais pas ce que je fais. Je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. J ‘ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal
que je ne veux pas.
Romains 7.14-19

Cependant, notre conscience n’est pas infaillible. Il existe un faux sentiment de culpabilité, mais aussi un faux sentiment d’innocence, une fausse contrition, une fausse assurance du pardon.

La sainteté et le courroux de Dieu

Le péché est incompatible avec la sainteté de Dieu et avec sa colère qui est sa répugnance à l’égard du mal et sa vigoureuse opposition à ce mal.

L’Écriture l’illustre par plusieurs métaphores : la hauteur ou transcendance, la distancela lumière et le feu, le vomissement par dégoût devant les désobéissances du peuple d’Israël ou la tiédeur de l’Église de Laodicée.

Apocalypse 3.15-16
Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Même si le Dieu de nos contemporains est plutôt laxiste, nous devons éviter toute présomption et ne pas brûler les étapes quand nous expliquons l’œuvre de l’expiation. Il faut garder une juste compréhension de la gravité du péché et de la majesté de Dieu.

La satisfaction pour le péché

Les mots satisfaction et substitution provoquent de nombreuses critiques.

Satisfaire le diable?

Dans l’Église primitive, on pensait que c’était le diable qui avait rendu la croix nécessaire, comme instrument de sa défaite. Pour plusieurs Pères de l’Église, le diable est le maître du péché et de la mort. C’est le principal tyran dont Jésus vint nous affranchir.

Il faut relever trois erreurs

  • accorder au diable plus de pouvoir qu’il n’en a en réalité,
  • lui reconnaître certains «droits» sur l’homme,
  • faire de la croix un troc entre Dieu et le diable.

D’autres définissent la transaction comme une duperie (un hameçon, une souricière).

John Stott reconnaît un certain intérêt à ces théories. Mais il exclut toute transaction et surtout toute duperie entre le diable et Dieu.

Satisfaire la loi ?

La nécessité morale de la satisfaction divine à la croix s’explique par les exigences de la Loi, décrites dans les 5 premiers livres de l’Ancien-Testament en particulier dans le Décalogue (les dix commandements Exode 20.1-17; Deutéronome 5.6-21). Dieu aime les pécheurs et il désire les sauver. La sanction exigée par la loi a été appliquée à la croix et ainsi les exigences de la Loi ont été satisfaites.

Pour les Pères latins du 4e s, la libération par le Christ de la malédiction de la Loi s’explique par l’application de la sentence légale.

Galates 3.13
Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous -car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois

Pour les Réformateurs du 16e s, Jésus-Christ devait absolument se soumettre à la loi pour nous arracher à sa condamnation.

Cependant, si la désobéissance aux lois morales de Dieu attire la condamnation, ce n’est pas parce que Dieu est le prisonnier de ses lois, mais parce qu’il est leur auteur.

Satisfaction de l’honneur et de la justice de Dieu?

Dans Cur Deus Homo ? Anselme rejette la thèse patristique de la rançon : c’est la dette de l’homme envers Dieu qui doit être acquittée.
L’unique personne volontaire pour opérer la satisfaction devait nécessairement être à la fois parfaitement Dieu et parfaitement homme, puisque nul, hormis un Dieu véritable, ne pouvait l’accom­plir, et que nul, hormis un homme authentique, n’était dans l’obliga­tion de le faire.

Les Réformateurs ont souligné la notion de justice en Dieu et l’impossibilité de concevoir un moyen de salut qui n’eût pas satisfait sa justice.

Hugo Grotius (1583-1645) insistait sur le caractère objectif de la croix, unique moyen de satisfaire les exigences de la justice divine. Il accordait aussi une grande importance à la morale publique dans ses deux aspects de prévention des délits et de respect de la loi.

Plusieurs théologiens du 20e s. ont aussi appliqué cette conception d’un Dieu «gouverneur moral du monde» à la doctrine de l’expiation. Pour Emil Brunner, le
péché est un assaut contre l’ordre moral du monde, expression de la volonté morale de Dieu. Il existe une analogie entre la loi naturelle et la loi morale dont aucune ne peut être violée impunément

La satisfaction de Dieu lui-même ?

Les Écritures soulignent la parfaite cohé­rence de la personne de Dieu, contraint de juger les pécheurs, tout en restant fidèle à lui-même, en utilisant le langage de la provocation, du feu, de la colère. Son jugement est inéluctable parce qu’il est enraciné dans la sainteté de sa nature, et en parfaite harmonie avec ses exigences et avec sa nature révélée.

Sainteté et amour de Dieu dans le pardon des péchés

Dans Osée 11 et d’autres textes on trouve des expressions d’une dualité en Dieu, compatissant et qui fait grâce… mais qui ne tient pas le coupable pour innocent.
Pour Emil Brunner la «nature duelle» ou double de Dieu est le mystère central de la révélation chrétienne. Cette dualité entre sainteté et amour de Dieu n’est jamais inconciliable, car Dieu n’est pas en désaccord avec lui-même. Pour se satisfaire lui-même, il s’est sacrifié – en substitution à notre place.

Amour de Dieu et pardon du péché

Comment Dieu peut-il aimer l’homme pécheur et pardonner ses péchés ? Il n’y a pas de contradiction en Dieu. Sa justice et sa miséricorde divines, ne sont jamais en conflit et n’ont pas besoin d’être réconciliées. Mais elles sont glorifiées par l’œuvre du Christ pour la rédemption des pécheurs.
Le sacrifice dans l’Ancien Testament préparait et préfigurait le sacrifice rédempteur.

La Pâque et le transfert du péché

Dieu se révèle à la Pâque à la fois comme Juge, comme Rédempteur et comme Dieu de l’alliance avec Israël. J. Stott dénonce toute tendance à vider de son sens le mot « substitution », en voilant la différence entre une substitution de repentance dans laquelle le substitut offre ce que nous ne pouvions pas offrir et une substitution pénale dans laquelle le substitut subit ce que nous ne pouvions pas subir.

Dans l’Ancien Testament, porter les péchés signifiait supporter les conséquences pénales, subir la sanction, même à la place d’un autre. Le rituel des deux boucs pour l’expiation des péchés, le jour du Grand Pardon, le rend évident : il montre que la réconciliation avec Dieu n’était possible que par cette substitution, ce transfert du péché des hommes sur l’animal.

Il (Aaron) prendra les deux boucs, et il les placera devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation.
Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour l’Éternel et un sort pour Azazel.
Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Éternel, et il l’offrira en sacrifice d’expiation.

Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l’Éternel, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel.
Lévitique 16:7-10

Pour l’auteur de la lettre aux Hébreux, Jésus est «un grand prêtre miséricordieux et fidèle» (Hébreux 2.17). Il est aussi le parfait représentant des deux victimes, le bouc sacrifié dont le sang devait être apporté dans le Saint des saints et le bouc qui était chargé des péchés du peuple et chassé dans le désert.

Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle.
Et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple.
Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir. Il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est -à-dire qui n’est pas de cette création.
Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.

Hébreux 9.6-7, 11-12

Mais c’est Ésaïe 53 qui annonce le plus clairement les souffrances et la mort du Christ.

Les déclarations de Jésus lui-même dans Marc 10.45

Le Fils, de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup

reprennent les prophéties sur le Fils de l’Homme de Daniel 7. 13-14

Je regardai pendant mes visions nocturnes.
Et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme.
Il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent.
Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.

et celles du Serviteur d’Ésaïe 53. 10-12

Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance…
Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.
À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités.
C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands.
Il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables.

Dans les paroles de la Cène, Jésus déclare que « son sang serait répandu pour beaucoup » (Marc 14.24).

Il était bien conscient de porter, dans sa mort, le péché des hommes.

Il prend sur lui notre malédiction, et nous donne sa bénédiction; il devient péché en se chargeant de notre péché, et nous devenons justes par sa justice; mais sans qu’il soit devenu réellement pécheur.

Ce sont les conséquences pénales de nos péchés qui ont été transférées sur lui. La croix est donc bien un sacrifice de substitution : le Christ est mort à notre place.

Qui prend la place du pécheur ?

Stott souligne l’erreur qui consiste à voir en Jésus-Christ un être humain séparé à la fois de Dieu et de nous. Jésus-Christ n’est pas une tierce personne indépendante, intervenant pour apaiser un Dieu en colère et lui arracher un salut accordé à contrecœur. Il ne faut pas non plus  accorder à Dieu seul l’initia­tive de punir l’innocent Jésus à la place des pécheurs qui méritaient le châtiment. Ce raisonnement faux les met en opposition en faisant du Christ l’objet de la colère de Dieu. Il fait aussi de Dieu celui que le Christ doit persuader, alors que les deux coopèrent pour le salut des pécheurs.

Stott nuance l’expression d’Actes 20.28 «l’Église que Dieu s’est acquise par son propre sang», le sang de Jésus, Dieu le Fils. Il précise qu’aucun verset de l’Écriture n’affirme que Dieu en personne serait mort sur la croix. En effet, on ne peut pas dire que Dieu est mort. En effet, le Nouveau Testament désigne par «Dieu », le Père et  la personne qui est montée sur la croix n’est pas le Dieu le Père, mais le Dieu le Fils.

Le rôle des personnes de la Trinité dans le drame de la croix

Le traitement du rôle des différentes personnes de la Trinité dans le drame de la croix est pertinent et approfondi. L’auteur met en garde contre l’erreur parfois constatée, par exemple dans certains cantiques. Ils font de Jésus-Christ, notre substitut, l’antagoniste miséricordieux d’un Dieu en colère. Il tenterait de lui arracher le pardon pour que le pécheur échappe à son jugement. Non, il n’y a pas de dissociation entre le Père et le Fils. La construction d’un Christ miséricordieux qui fait pression sur un Dieu réticent pour qu’il prenne des mesures de clémence à notre égard s’effondre devant la réalité de l’amour de Dieu, dans la totalité de sa Trinité.

Un examen utile de certaines hérésies des premiers siècles sur la Trinité

On appréciera aussi l’utilité de l’examen de certaines hérésies des premiers siècles sur la Trinité.
Toutes ces controverses peuvent sembler fort éloignées de nos préoccupations de chrétiens du 21e s. Nous faisons cependant bien de nous tenir sur nos gardes. Ces tendances hérétiques peuvent se retrouver dans certains mouvements sectaires actuels.
Une accentuation excessive sur les souffrances endurées par Dieu le Fils sur la croix aboutit à l’erreur des modalistes et des patripassiens. Ils confondent entre elles les personnes de la Trinité. Ils nient aussi la distinction éternelle qui existe entre le Fils et le Père. Les monophysites et les théopaschites, confondent les deux natures, divine et humaine, du Christ. Ils nient également le fait qu’il était une personne en deux natures.

En effet, la fausse doctrine de William Branham ou de Kenneth Hagin, est en vogue dans certains milieux extrémistes. Elle prend appui sur les thèses modalistes. Le Père, le Fils et l’Esprit ne seraient pas des personnes distinctes au sein de la divinité, mais trois «modes» temporels par lesquels Dieu se serait successivement révélé.

Dieu en Christ

Notre substitut n’est ni le Christ seul, ni Dieu seul, à cause de l’incarnation. C’est Jésus-Christ avec sa double nature humaine et divine. Selon le Nouveau Testament, l’expiation est effectuée à la fois par le Père et le Fils. Dieu a pris l’initiative et a envoyé son Fils pour nous. Il a agi à travers lui et a partagé ses souffrances.
A la croix se manifestent à la fois châtiment et amnistie, justice et miséricorde. Il n’y a donc pas trois acteurs, mais deux. Nous d’un côté, et Dieu-fait-homme-en-Christ de l’autre. La mort de Christ est présentée comme celle du Fils de Dieu.
Les mots «satisfaction» et «substitution» sont donc très utiles pour exposer la doctrine du salut. Dieu en Christ s’est substitué à nous. C’était le seul moyen pour permettre à la fois la satisfaction du saint amour de Dieu et le salut des êtres humains rebelles.

N.B. : les citations littérales ou approximatives de John Stott sont en italique.

C. Streng

Rudiments du monde ou liberté dans le Christ

Les rudiments du monde : une expression biblique familière mais obscure :

Colossiens 2.16-23 permet d’expliquer une expression biblique familière, mais malgré tout obscure: «les rudiments du monde». En y réfléchissant nous nous apercevrons vite qu’il ne s’agit pas d’un détail anecdotique, mais de l’essentiel de la vie chrétienne pratique.

Dès le début de sa lettre, Paul donne un très bon témoignage de cette Église. Il y a là des chrétiens soucieux de suivre leur Seigneur et de mener une vie spirituelle d’un bon niveau (1.4-5) .Il peut donc leur parler de réalités spirituelles profondes, telles que 1.27b ou 2.3 ; 9-10.

Et puis au 2e chapitre on trouve nombre d’exhortations et de mises en garde qu’on aurait peut-être crues inutiles avec un pareil public : 2.4 ; 8… Ont-ils fait quelque chose de mal, commis des erreurs ?

Des gens venus chez eux leur ont parlé avec ardeur de la piété, de la sanctification. Ils leur ont montré avec vigueur combien un chrétien doit s’engager dans un travail sur lui-même pour que les choses changent en lui. Le pardon des péchés, c’est un bon point de départ, mais il faut maintenant devenir pieux, mettre son corps sous contrôle, l’habituer à renoncer à quantité de choses réputées mauvaises, réprimer ses pulsions et ses tendances mauvaises. Plus le corps est mis en tutelle, plus l’esprit devient libre pour s’élever et s’attacher à Dieu.

Y a-t-il quelque chose de faux dans cet enseignement ? N’y a-t-il pas plutôt une grande sagesse dans ces paroles ? Et puis voyez le mode de vie de ces enseignants, leur zèle et leur fidélité ! Sur le plan personnel ils sont modestes, réservés  et se contentent de peu. De plus ils ont de sérieuses connaissances, même des révélations qu’on n’entend pas ailleurs. C’est tout de même autre chose que le paganisme débridé de la société grecque ambiante.

Ou, pour revenir à notre époque, c’est plus sérieux et convaincant qu’une certaine théologie libérale à la mode, même si c’est nettement plus exigeant. C’est autrement plus crédible que de dire : il y a mille et un chemins qui conduisent à Dieu. Ou encore toutes les religions sont bonnes, pourvu qu’on soit sincère.

Oui, mais on est quand même en pleine religion, dans les rudiments du monde, dans ce que Paul a en tête quand il écrit les v. 22b-23.

Alors, que représentent plus précisément ces éléments ou rudiments du monde ?

Le mot grec stoicheia « éléments dans une série » (2 Pierre 3.10, 12; Galates 4.3, 9; Colossiens 2.8, 20) peut désigner :

– Les lettres de l’alphabet à la suite les unes des autres, d’où A B C, « principes élémentaires », (Hébreux 5.12)
– Les composantes des corps physiques : terre, eau, air et feu
– Les corps célestes, (planètes, étoiles)
– Les anges ou esprits

Il peut donc s’agir des rudiments de l’enseignement religieux avant la venue du Christ ou des éléments constituant l’univers physique, ou des êtres ou puissances spirituels agissant à travers des réalités physiques ou célestes.

Les « éléments »  peuvent aussi  désigner une autorité humaine (archaï : principautés, dominations). En les associant avec exousia (autorité, puissance) Paul montre qu’il les considère comme des puissances spirituelles.  Les archontes (princes)  de ce monde pourraient être  des autorités politiques animées par des puissances spirituelles  (Daniel 10.20-21)

Diane chasseresse au musée du Louvre

Paul fait une liste des puissances spirituelles : seigneuries, (kuriotes), trônes (thronoï) en  Colossiens 1.16, Éphésiens 1.21)

Accès à Dieu contrôlé par des puissances spirituelles

Selon un certain enseignement donné à Colosses l’accès à la présence de Dieu était contrôlé par des puissances spirituelles (Col 2.8, 20).

Pour obtenir le salut, il ne suffisait pas de se convertir au Christ, de le regarder comme le seul médiateur. Il fallait aussi se soumettre à la médiation de ces puissances spirituelles. Elles recommandaient de soumettre la chair pour bénéficier d’une vision céleste.

Mais ces puissances spirituelles ont été créées pour servir le Christ. Il n’y a qu’un seul Dieu le Père et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui toutes choses existent (1 Corinthiens 8. 5-6)

Vaincues par la victoire du Christ à la croix

Ces puissances spirituelles ont été vaincues et désarmées par la victoire triomphale  du Christ à la croix (Colossiens 2.13-15). Ainsi les croyants ont été arrachés au pouvoir des ténèbres et sont passés dans le royaume du Fils bien aimé de Dieu (Colossiens 1.13).

Le croyant n’a donc pas à craindre les puissances spirituelles, même si elles ont encore un certain pouvoir  (Romains 8.37-39) car elles seront finalement détruites (1 Corinthiens 15.24-25)

Dans les rudiments du monde, on est en pleine religion

Le faux enseignement dénoncé par Paul à Colosses ? …

Il faut reconnaître ce qui est bon, utile, qui aide à avancer. Mais toutes les belles façades ne cachent pas des arrière-cours fleuries et ensoleillées.

Tout dans notre monde actuel se concentre sur l’apparence, la surface, le look, l’image. Tout est fait pour nous dissuader de regarder plus profond, d’aller au fond des choses, même quand elles sont séduisantes au premier regard.

Ce qui est faux dans les religions

Pourquoi les religions, malgré leurs bonnes intentions et leur volonté affichée d’aider les hommes, ne les aident-elles en fait pas, mais les détournent-elles de Dieu et les vaccinent en particulier contre le Seigneur Jésus ?

Une relation brisée, remplacée par des « produits de substitution »

En Eden le diable est parvenu par son insinuation mensongère, à casser la relation vitale que Dieu avait établie entre lui et l’homme. Mais il sait que l’homme a besoin de Dieu (il le sait bien mieux que l’homme lui-même).

Alors il a inventé et invente encore des produits de substitution pour satisfaire ce besoin de Dieu. Il a tout un hypermarché plein d’ersatz extrêmement variés, parfois bien coûteux, de produits de synthèse de sa fabrication, bourrés d’ingrédients louches, agrémentés de tant de conservateurs, d’artifices et de colorants qu’ils ressemblent à ce qui vient de Dieu.

Un système à la mesure de l’homme

Pour ceux qui se contentent de peu et d’un horizon limité, un système élémentaire comme la religion grecque ou romaine (Colosses) suffit : l’homme y trouve divinisées ses pulsions, ses passions et sa manière de vivre, avec un minimum d’exigences.

Pour des gens plus exigeants, plus cultivés, il faut une philosophie élaborée, une doctrine de purification ou de sanctification moins faciles. Pour le monde christianisé aussi on a le choix dans une vaste gamme de conceptions de la Bible et de son application à la vie.

Des religions pour tous les goûts

Il y a bien mille et un chemins censés conduire à Dieu. A cela l’homme ne trouve rien à redire : il en faut pour tous les goûts, chacun déclare honorer Dieu ou diviniser l’homme. Et il n’est pas anormal que la religion qu’on s’est choisie – ou bricolée- ait quelques exigences : on ne peut pas vivre n’importe comment.

Le diable bien camouflé

Et puis petit détail significatif : très peu de ces religions admettent l’existence d’un diable, la plupart se moquent de cette idée bizarre, avec certains courants chrétiens en tête de file !

C’est significatif, parce que c’est de la bonne stratégie guerrière. Un ennemi ne claironne pas sa venue et ne distribue pas de tracts pour se faire connaître avant de venir. Il avance toujours déguisé, camouflé ; l’idéal étant qu’on croie qu’il n’existe même pas.

Sa stratégie illustrée par Caïn et Abel

Cette stratégie du diable et cette différence essentielle entre la religion et la pensée de Dieu sont idéalement illustrées par Caïn et Abel. Ils sont frères, c’est à dire ils ont eu la même instruction de base. Les voilà adultes, cherchant à rendre à Dieu un culte par eux-mêmes et non plus sous la conduite des parents.

Abel adopte comme ligne de conduite la révélation reçue de Dieu par l’intermédiaire de ses parents et de son habillement quotidien : il offre à Dieu une vie innocente à la place de la sienne pécheresse.

Caïn est heureux et reconnaissant des produits que Dieu lui a accordés à travers son travail d’agriculteur et il en offre une partie à Dieu.

Jusque là tout semble en ordre : l’un comme l’autre a le souci d’honorer Dieu. Et quand c’est Dieu qui marque une claire différence entre les deux pratiques, Caïn ne va pas demander à Abel pourquoi Abel ne fait comme lui. Il n’envisage pas que sa voie soit mal inspirée, inspirée non pas par Dieu, comme pour Abel, mais inspirée par le mal, le péché, le diable tapi à sa porte. C’est Dieu qui lui dit cela, qui dénonce la source du problème et lui ouvre donc la solution.

La religion comme rébellion contre Dieu

Mais Caïn persiste dans sa conception du culte à rendre à Dieu, comme si elle valait celle d’Abel révélée par Dieu. C’est là que les deux voies divergent totalement.

C’est là que la religion, le culte inventé par l’homme se révèle comme une rébellion contre Dieu, une prétention humaine d’imposer à Dieu une façon de l’honorer. L’homme dit à Dieu qu’il sait mieux que Dieu quel est le culte adéquat !

Il est donc bien vrai que le diable se cache derrière toute forme de religion, même d’apparence chrétienne : l’homme choisit lui-même sa façon d’honorer Dieu, sans s’inquiéter de savoir si Dieu a révélé la bonne façon et en tout cas sans se soucier de se conformer à cette révélation. Dans la religion l’autorité, en dernière analyse, c’est l’homme ou le diable, mais pas Dieu.

Le meurtre comme rébellion et rejet de la révélation

Le premier meurtre de l’histoire a pour cause la rébellion contre Dieu et plus exactement le rejet de sa révélation. Et à travers tous les âges et dans notre siècle plus que dans tous les précédents ces mêmes meurtres se poursuivent, parfois entre religions, mais surtout de la part des religions contre la foi biblique.

Exactement pour la même raison. L’erreur ne supporte pas la vérité, dont la simple existence la dénonce comme mensonge. La vérité ne tue pas les gens, mais les fausses idées, en conduisant ceux qui l’accueillent à la vie, hors du mensonge. « Si donc c’est le Fils qui vous affranchit, alors vous serez vraiment des hommes libres. » (Jean 8.36)

Appelé à la liberté dans le Christ

Le chrétien perturbé par les rudiments du monde

Les chrétiens de Colosses sont clairement nés de nouveau et attachés à la Parole de Dieu. Or parmi eux aussi le diable cherche à gagner de l’influence. D’où les avertissements de Paul.

Satan ne peut annuler la réalité du pardon des péchés, alors il cherche des moyens de perturber le déroulement de la vie chrétienne. Il sème le doute, l’inquiétude sur la réalité certaine du salut, il entraîne dans le monde et en fait miroiter les attraits pour amener le chrétien à prendre de la distance envers les choses de Dieu, il le surmène de travail pour qu’il n’ait plus de temps à lui, de temps pour sa vie spirituelle.

Il lui envoie certains enseignants qui lui offrent des cours de soutien sur la manière de devenir plus pieux, c’est à dire exactement ce que Paul dénonce dans Col 2.16-23.

Il appelle cela les rudiments du monde, le système, les principes élémentaires, les puissances spirituelles qui régissent ce monde. Autant de manières de définir les religions où se mélangent à mille degrés divers ces deux choses : des conceptions humaines et des forces spirituelles diaboliques.

Le chrétien pris dans son souci de faire des progrès ne s’aperçoit pas toujours qu’il est ainsi entraîné par l’ennemi dans un nouvel esclavage.

Vivre la liberté par une relation vivante avec Jésus-Christ

Et face à cette immense panoplie de pièges Paul déclare au v. 20 et en Galates 5.1 : C’est pour vivre cette liberté que le Christ nous délivrés.

Liberté ! Le mot le plus tabou que connaissent les hommes. C’est l’aspiration profonde de tous les hommes. Aucun système politique, religieux ou philosophique qui a le pouvoir ne supporte ce mot-là, sauf pour lui-même.

Libérés par le Christ des conceptions et exigences religieuses

Étant morts avec le Christ, nous sommes dégagés de tout lien venant de ces conceptions et exigences religieuses. Et quand nous avons mis toute notre confiance en Christ, il nous a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1.12), chose réalisée par le Saint-Esprit .

Si donc c’est le Saint-Esprit qui nous a ainsi introduits dans la vie spirituelle, croyez-vous qu’il va nous laisser là, à l’entrée du chemin : « Maintenant, va-s-y, débrouille-toi » ?

Non, c’est lui qui nous conduit, inspire, fortifie à chaque pas pour avancer sur ce chemin de liberté (Galates  5.16). C’est également lui que Dieu a chargé de nous faire reconnaître les tentations et mensonges et à les surmonter.

Relation vivante avec le Christ et pas soumission à des règlements pieux

Inutile donc de se soumettre à des instructions et de règlements, même très pieux d’apparence. Par Dieu Christ a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1.30).

Il m’attire dans une communion de cœur avec le Seigneur, me fait aimer sa Parole et me montre mon besoin de m’en imprégner. Et ainsi il m’ancre progressivement dans une relation vivifiante qui se traduit dans un comportement et une mentalité qui reflètent mon Seigneur.

C’est ainsi que se réalise pratiquement : « Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. » (Jean 8.31-32). Et quand la Parole ne demande de faire quelque chose, Christ nous donne aussi les moyens de le faire. C’est lui qui produit en nous le vouloir et le faire (Philippiens 2.13).

Echec d’une vie chrétienne vécue à la manière d’une religion

La vie chrétienne conçue à la manière d’une religion, avec un rapide contact avec Dieu une fois de temps en temps, est condamnée à l’échec. Vous aurez peut-être envie d’appeler ça la corde raide, parce que il ne s’agit de s’écarter ni à droite, ni à gauche.

Le Seigneur, lui, l’appelle le chemin étroit. A côté, des deux côtés il y a quantité d’autres chemins plus larges, plus faciles qui semblent même aller dans la même direction en promettant un voyage bien plus agréable, apparemment. Mais comme dit le proverbe : En toute chose il faut considérer la fin ou l’aboutissement.

Voulons-nous un chemin facile, que ça roule sans même qu’on y pense tellement ? Voulons-nous le chemin qui conduit au Père céleste. Alors il faut prendre la réalité comme elle est : Je suis le chemin, la vérité, la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14.6)

Révélation biblique et pas religion

Là aussi se marque la différence radicale entre révélation biblique et religion. Faire moi-même telle ou telle œuvre ou mettre toute sa confiance en celle que Jésus a accomplie pour nous. Vivre avec la perpétuelle question : ai-je fait tout ce qu’il fallait. Ou vivre avec l’assurance éternelle : c’est le Christ qui a accompli tout ce qu’il fallait. Il m’en fait bénéficier par amour.

J-J Streng

Jugement de Dieu sur ceux qui n’ont jamais entendu l’Evangile ?

Les vérités de l’Écriture sur le jugement de Dieu

Pour traiter cette question du jugement de Dieu, il faut partir des vérités que l’Écriture affirme clairement. Personne ne peut venir à Dieu que par le Christ. Jésus-Christ affirmait : «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14:6).

La seule base pour obtenir le pardon des péchés et recevoir la vie éternelle, c’est le chemin enseigné par Jésus. Il passe par la foi en sa mort à la croix et en sa résurrection. De nombreuses personnes en déduisent que cela signifie automatiquement que ceux qui n’ont jamais entendu parler de Jésus sont perdus éternellement. Rien dans l’Écriture ne dit cela.

L’Écriture n’enseigne jamais expressément que celui qui n’a jamais entendu parler de Jésus sera perdu. Chacun (e) aura l’occasion de se repentir et  le Créateur n’exclura personne à cause de son ignorance involontaire de Jésus. Celui qui est prêt à faire la volonté de Dieu verra si cet enseignement vient de Dieu ou si je parle de moi-même (Jean 7:17).

Pas d’excuses

La Bible affirme aussi que personne n’a d’excuses :

La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.

En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables (Romains 1:18-20).

Tout homme peut reconnaître en observant la nature qu’un Créateur existe. Mais il continue souvent intentionnellement à ignorer ce qui concerne l’Eternel parce que son cœur est mauvais (Romains  1:18).

L’Écriture dit que l’homme ne cherche pas Dieu mais qu’il fuit loin de Lui.
Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis (Romains 3:11)

Dieu se soucie de nous

Elle affirme aussi la volonté de l’Eternel qu’aucun ne périsse mais que tous se repentent » (2 Pierre 3:9). Cela prouve que Dieu se soucie des hommes qui n’ont jamais entendu l’Évangile.

Le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore des pécheurs (Romains 5:8).

Un jugement juste

La Bible enseigne que Dieu jugera le monde avec justice, par Jésus-Christ

Il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné (Jésus Christ), ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17.31)

Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice  (Apocalypse 19.11).

Cela veut dire que quand tous les actes et toutes les intentions seront connus. Le nom du seigneur sera glorifié et nul ne pourra l’accuser d’injustice.

Quelques exemples de l’Écriture

Corneille, un officier romain craignait Dieu ; il n’avait jamais entendu parler du Christ mais il priait Dieu de se révéler à lui. L’Eternel lui répondit en lui envoyant Pierre et après avoir entendu tout ce qui concernait Jésus, Corneille se confia en lui comme son Sauveur.

Alors Pierre prit la parole et dit : Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, dans toute nation, tout homme qui le révère et qui fait ce qui est juste lui est agréable (Actes 10:34-35).

La Bible donne aussi des exemples de personnes de l’Ancien Testament. Elles furent acceptées par Dieu, même si elles en avaient une connaissance limitée.

Par exemple Rahab est citée comme une femme de foi.
« L’Éternel, je le sais, vous a donné ce pays » (Josué 2:9)
« C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance » (Hébreux 9:31)

La ville de Ninive  se repentit à la prédication de Jonas.
Les gens de Ninive crurent à Dieu. Ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits.(Jonas 3:5).

Perdu ou sauvé au moment du jugement de Dieu ?

Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi.

Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.

Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes. Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour.

C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes. » (Romains 2:12-16).

Aucun prétexte valable

Évangile pour tous

L’Évangile est aujourd’hui largement accessible, en particulier par internet. Chacun a ainsi l’occasion d’apprendre à connaître la personne et l’œuvre de Jésus-Christ à la croix. Il peut alors se tourner vers lui pour être sauvé.

C.Streng