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Nouvelle création dans le Nouveau Testament

Création et nouvelle création dans le Nouveau Testament par la volonté de Dieu et par sa Parole

Le Christ est intervenu dans la création. Il continue à agir dans la nouvelle création.

33 passages du Nouveau Testament citent Genèse 1 ou y font allusion

Voici quelques exemples significatifs.

Hébreux 11.3 et Jean 1.1-3 rappellent  Genèse 1.1

Par la foi, nous comprenons que l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l’invisible. Hébreux 11.3

Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Au commencement, il était avec Dieu. Tout a été créé par lui ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui. Jean 1.1-3

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Genèse 1.1

2 Pierre 3.5 rappelle Genèse 1.3, 6 et 9

Il y a longtemps par la parole de Dieu, des cieux existaient  2 Pierre 3.5

Dieu dit  Genèse 1.3, 6 et 9

1 Timothée 4.4  rappelle Genèse 1.31

Tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejetée si elle est reçue avec gratitude. 1Timothée 4.4

Tout ce qu’il avait fait  était très bon. Genèse 1.3.

L’Évangile de Jean fait écho à Genèse 1

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Jean 1.1-5

Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Jean 1.14

Jésus-Christ, Parole de Dieu

Jean identifie Jésus-Christ comme la Parole de Dieu par qui toutes choses ont été faites. Le Christ était là au début, avant même le début de la création. Il est un avec Dieu, le souverain Créateur.

image de Dieu, premier-né de la création, agent créateur de Dieu

Jésus Christ, « image du Dieu invisible »  « premier né de la création » est le lien entre le créateur et la création

Il [Jésus] est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute création.Car en lui toutes choses ont été créées, les choses au ciel et sur terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités; toutes choses ont été créées par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et en lui toutes choses subsistent. Colossiens 1.15-17

Ces deux titres de Jésus-Christ donnent une perspective de la relation qui existe entre la création et la rédemption.
– En tant qu’image de Dieu, Jésus-Christ est le lien entre le créateur et sa création.

– En tant qu’associé au créateur,  Il révèle Dieu à sa création.

Premier-né signifie préexistence et non création

Premier-né ne signifie pas que Jésus soit une créature ou qu’il soit inférieur à Dieu. C’est une expression juive qui implique l’idée de pré existence.

Restauration de l’image de Dieu en l’homme

Puisque Jésus-Christ est l’image de Dieu, le chrétien  est appelé à être rendu conforme au Christ. La seule domination permise au chrétien est celle qu’exerce le Christ; sous la forme d’un humble service.

Le Christ, agent créateur de Dieu

Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre, les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances. Oui, par lui et pour lui tout a été créé.
Colossiens 1.16

Le Christ est l’agent de l’activité créatrice de Dieu, le cadre de référence de la création. Toutes choses ont été créées par lui, et en lui c’est-à-dire en référence à lui ou en relation avec lui.

Origine du cosmos dans le Christ, pour glorifier le Christ

Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui.Il est lui-même la tête de son corps qui est l’Église.
Colossiens 1.17-18

Le Christ n’est pas seulement l’origine du cosmos. Il en est aussi le but.

Toutes choses ont été créées pour lui, c’est-à-dire pour lui être soumises et pour le glorifier. Tout subsiste en lui  (v. 17).
Le verbe au parfait grec exprime une activité qui se poursuit. Toutes choses continuent et tiennent ensemble dans le Christ. Il est le seul fondement de l’unité du cosmos et de son but.

Le Christ est le centre de la création et de la  nouvelle création

Dans la puissance créatrice de ses miracles

L’importance du Christ dans la création se voit dans la puissance créative qui se manifeste dans  ses miracles. Les malades guéris, les morts ressuscités,  les tempêtes calmées, le montrent en train de restaurer l’ordre et l’harmonie dans des corps humains ou les systèmes naturels perturbés.

Dans son enseignement

Voici donc comment vous devez prier :
Notre Père qui es dans les cieux !

Que ton nom soit reconnu pour sacré,
que ton règne vienne,
que ta volonté advienne
sur la terre comme au ciel.

Matthieu 6.9-10

Dieu, avec une simple parole, a créé son royaume sur terre. On peut donc lui faire confiance pour qu’il prenne soin de nous.Jésus enseigne dans le Sermon sur la montagne que son père est souverain et prendra soin de nous

Il nous apprend à faire confiance à Dieu qui prend soin de nous

C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni, pour votre corps, de ce dont vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement.Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de provisions dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’avez-vous pas bien plus de valeur qu’eux ? Matthieu 6.25-26

Le Christ est l’image de la gloire de Dieu

En effet, le même Dieu qui, un jour, a dit : Que la lumière brille du sein des ténèbres, a lui-même brillé dans notre cœur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de Jésus-Christ.
2 Corinthiens 4.6

On peut établir un parallèle entre la lumière de la gloire de Dieu sur le visage du Christ, la lumière qui brille aujourd’hui dans nos cœurs, et la lumière qui a brillé dans les ténèbres sur lequel l’Esprit planait à la création (Genèse 1.3).

Création et nouvelle création en Romains 8

J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous. C’est en effet cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir. Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité .Cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise.

Il lui a toutefois donné une espérance. C’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire.

Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement. Romains 8.18-22

Souffrance de la nature,  désir de la fin de l’asservissement

Paul utilise une image étrange : la souffrance de la nature qui aspire avec un ardent désir à un événement qui mettra fin à son asservissement.

Asservissement de la nature à la « futilité «  ou à la « vanité »

Absence de sens, manque de but

Futilité complète, dit Qohéleth,  futilité complète, tout n’est que futilité !
Ecclésiaste 1.2

Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Romains  8.20

En contraste avec « telos » (but)  le grec « mataiôtès » (v. 20), traduit par futilité ou vanité  signifie vide, absence de sens et manque de but.>

Vanité ou  « esclavage du périssable » (Ecclésiaste 1.2)

Gémissements et douleurs de l’enfantement

La création rendue incapable d’accomplir son  but est la conséquence directe du désordre commencé en Genèse 3.17.

Celui qui a soumis la création à la vanité, c’est Dieu

Responsabilité de l’humanité : création frustrée par la désobéissance

La responsabilité de la « futilité » revient à l’humanité.
Sa désobéissance empêche l’ordre naturel d’accomplir son but. La création est frustrée de son véritable accomplissement tant que l’homme reste incapable d’apporter sa juste contribution

Cette soumission par Dieu à la vanité n’exclut pas l’espérance.

 Il lui a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire. Romains 8.20-21

Réconciliation avec toute la création, transformation trinitaire de la domination de la terre

Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement. Romains 8.22.

La souffrance présente de la création est celle des « gémissements et des douleurs de l’enfantement ». Finalement ils feront place à la joie et à la plénitude.

Elle n’est pas seule à gémir ; car nous aussi, qui avons reçu l’Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré. Romains 8.23

Par la rédemption sera accomplie non seulement la réconciliation de l’humanité rachetée  avec Dieu, mais la réconciliation de l’ordre créé tout entier. La création participe, elle-même, à la « glorieuse liberté » que Paul envisage pour les enfants de Dieu

Le Christ ordonnateur de l’ordre cosmique dans l’Apocalypse

Le Christ témoin de la nouvelle création

Jean, aux sept Églises qui sont en Asie : Grâce et paix à vous de la part de celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle,
le premier-né d’entre les morts
et le chef des rois de la terre !
Apocalypse 1.4-5

Le Christ créateur, Alpha et Omega

C’est moi qui suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. Apocalypse 1.8

Le Christ, le Créateur, l’Alpha et l’Oméga , le commencement et la fin, le premier et le dernier (Apocalypse 1.8) est cité par Jean comme  le témoin fidèle (Apocalypse 1.5

Voici ce que dit l’amen, le témoin fidèle et vrai, le commencement même
de la création de Dieu
Apocalypse 3.14

  • comme témoin de la nouvelle alliance, à la Pentecôte, dans l’Esprit
  • Dans l’ancienne alliance dans le nuage de gloire sur le mont Sinaï
  • Dans l’Esprit de gloire de Genèse 1.2.

Espérance dans l’Apocalypse et création dans Genèse 1

Un nouveau ciel et une nouvelle terre remplacent les  premiers (Apocalypse 21, 1a, Genèse 1.1).

Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Apocalypse 21.1

Ténèbres (Genèse),  plus de mer (Apocalypse)

Les ténèbres et l’obscurité, de Genèse 1.2, ont leur  reflet en Apocalypse 21.1 a : il n’y a plus de mer dans le nouveau cosmos.

Renouvellement de la création dans son ensemble

Jean promet un nouveau ciel et une nouvelle terre, c’est-à-dire la transformation et le renouvellement de la création dans son ensemble.

Cité divine réconciliant humain et naturel

Je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu,
belle comme une mariée
qui s’est parée pour son époux.

Et j’entendis une forte voix, venant du trône, qui disait : Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu.

Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil,
ni plainte, ni souffrance.
Car ce qui était autrefois
a définitivement disparu.

Finalement, l’ange me montra le fleuve de la vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l’Agneau.

Au milieu de l’avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l’arbre de vie.
Il produit douze récoltes,
chaque mois il porte son fruit.
Ses feuilles servent à guérir les nations.
Apocalypse 21.2-4, 22.1-2

La Jérusalem céleste, avec un jardin en son centre (un Éden renouvelé et ouvert de nouveau à l’humanité) se révèle comme une cité divine au sein de laquelle l’humain et le naturel sont réconciliés. Walter Brueggeman

C.Streng

Découvrir la Bible et la foi protestante

Découvrir la Bible, un livre pas comme les autres

On n’aborde pas l’Ecriture Sainte comme un livre ordinaire. En effet, elle  est  composée de 31102 versets. Ils sont regroupés en 1189 chapitres, pour former 66 livres. Sa rédaction s’étale sur une période d’environ 1600 ans. Les livres qu’elle contient ont été écrits par 40 auteurs, de races et de cultures différentes : des rois, des bergers, des intellectuels, des gens du peuple sans instruction.

Elle se divise deux grandes parties

L’Ancien Testament (AT) est composé de  39 livres. Ils sont  écrits essentiellement en hébreu (à l’exception de quelques passages en araméen).

Le Nouveau Testament (NT) comprend  27 livres écrits en grec.

L’inspiration des Ecritures

A travers les siècles, les savants ont attesté l’authentique inspiration divine des Ecritures. Les savants juifs l’ont fait pour l’Ancien Testament et les Pères de l’Église pour le Nouveau Testament.

La Bible se démontre par elle-même.  La personne qui met en pratique ce qu’elle a lu fera l’expérience que Dieu réalise ce qu’Il a promis. Dieu honore toujours sa Parole (Hébreux 10:23)

L’inspiration de l’Ancien Testament

Pour les rabbins juifs d’aujourd’hui, seuls sont inspirés les livres qui étaient lus dans les synagogues au début de l’ère chrétienne. Jésus-Christ lui-même s’y est référé de nombreuses fois. Il montrait ainsi qu’il considérait ces textes comme inspirés de Dieu.

L’inspiration du Nouveau Testament

Face à  la prolifération d’Épîtres (Lettres) et Évangiles inauthentiques, de nombreux érudits et théologiens ont fixé le choix des Écritures inspirées.

Le concile de Carthage a reconnu en 397 l’inspiration divine pour 27 livres. Il a donné une liste de livres douteux (apocryphes) d’inspiration seulement humaine et une autre liste de livres hérétiques avec de graves erreurs doctrinales.

La relation Ancien / Nouveau Testament

Au centre de l’Ancien Testament

  • L’alliance de Dieu avec un homme (Abraham) puis un peuple (Israël)
  • Le mont Sinaï, d’où Dieu communiqua la Loi comme guide pour son peuple

Au centre du Nouveau Testament

  • La nouvelle alliance annoncée par Jérémie 31, avec Jésus-Christ, comme source et conducteur de l’Église
  • La croix où Dieu manifesta sa justice et son amour à l’humanité

La foi chrétienne protestante selon l’enseignement de la Bible

Elle est révélée par l’Écriture sainte seule, (« sola scriptura » = l’Ecriture seule).

A la base de la foi chrétienne, la Parole de Dieu

Les réformateurs du 16ème siècle (Luther, Calvin) ont vécu une véritable illumination. Ils ont découvert que la foi chrétienne n’était pas fondée sur le témoignage des hommes (papes, conciles ou tradition) mais sur le témoignage de Dieu lui-même, de sa Parole.

La Bible, une autorité souveraine et infaillible

L’Ecriture sainte, Parole de Dieu est donc l’autorité souveraine et infaillible. Elle a autorité sur l’Eglise. Si on fait passer la raison ou la science ou la conscience ou encore les expériences ou les sentiments avant la Parole de Dieu, on met ces diverses autorités au-dessus de celle de Dieu.
L’Eglise biblique ne reconnaît qu’une seule autorité : l’Écriture, parce qu’elle seule nous révèle Jésus-Christ.

Dieu seul sauve par sa seule grâce

Le salut par la grâce seule fait le caractère unique de la foi protestante chrétienne. Le salut est un salut gratuit parce qu’il est donné tout entier par Dieu.

Cette grâce a coûté à Dieu le prix de son Fils unique et bien-aimé, car la grâce n’est pas une solution de facilité.

Un salut gratuit mais coûteux

Si le salut est gratuit pour l’homme, pour Dieu il a coûté un prix infini. Il ne faut donc pas rabaisser le salut en prêchant par exemple uniquement l’amour de Dieu, qui « résout tous les problèmes à notre place » tout en évitant de parler de sa justice, de son jugement, de la nécessité de la repentance et des luttes quotidiennes dans la vie chrétienne.

Initiative de Dieu dans le salut de l’homme par Jésus-Christ

La révélation biblique enseigne clairement l’initiative de Dieu dans le salut de l’homme : un salut parfait, définitif et total uniquement par Jésus-Christ.

La grâce se résume en un nom : Jésus-Christ.

Sa naissance, sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension et son retour glorieux contiennent toute la somme de notre connaissance et de notre adoration…

Notre réflexion biblique, comme notre service chrétien s’annulent automatiquement dès qu’ils s’ éloignent de ce point unique et central de référence pour lui préférer quelque chose d’apparemment plus accessible comme l’Eglise et ses traditions (même évangéliques), le sentiment religieux, les expériences.

Notre incrédulité s’introduit jusqu’au cœur de la foi par des ajouts qui nous donnent l’illusion que nous pouvons participer à notre salut ou l’améliorer.

La grâce est accordée par le moyen de la foi

C’est ce que la Réforme a exprimé par « sola fide » = par le moyen de la foi seule.
Il ne s’agit pas ici d’une adhésion intellectuelle ou sentimentale mais comme le dit Paul :

« C’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice et en confessant (= en témoignant) de la bouche qu’on parvient au salut » (Romains 10.10).

Luther, le réformateur allemand du 16e siècle disait :
« la foi n’est pas ce rêve humain que certains confondent avec elle ; mais la vraie foi est une œuvre de Dieu en nous, qui nous transforme et nous régénère par la force de Dieu, fait de nous des hommes dont le cœur et toutes les facultés sont totalement changées par la force du Saint-Esprit ».

Foi-croyance et foi-confiance

Il ne faut pas confondre la foi-croyance (croire que la révélation de la Bible, Parole de Dieu, est vraie) et la foi-confiance, (engagement personnel conscient à croire ces vérités et à y conformer sa vie) . La foi est aussi obéissance à la Parole de Dieu, sans ajouter des élément naturels ou religieux.

Rien n’est plus contraire à l’homme surtout religieux que de trouver sa satisfaction en Jésus-Christ seul. Il veut toujours jouer son rôle ou au moins conserver quelques appuis naturels.

Ce ne sont pas nos œuvres, l’accomplissement de nos « devoirs religieux » nos expériences ou nos sentiments religieux qui nous sauvent, mais la foi seule en Jésus-Christ seul. C’est cette foi créée en nous par le Saint-Esprit qui permet d’accomplir les « œuvres bonnes » (Éphésiens 2.8-10)

Un livre présentant le canon biblique

D’où vient la Bible ? Est-elle fiable ? par Sylvain Romerowski

Ce livre montre comment s’est constitué le canon biblique, c’est à dire comment ont été choisis les livres qui constituent l’Ancien et le Nouveau Testament. Il montre aussi pourquoi les textes de l’Ecriture sont dignes de confiance.

Il peut intéresser des membres des Eglises, ou des personnes désirant mieux connaître l’histoire des textes bibliques6.

C.Streng