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L’amour de Dieu le Père

Comment l’amour de Dieu dans le ciel se manifeste-t-il envers son Fils, le Christ qui souffre et meurt pour le péché ?

Dieu dans le ciel

Nous sommes dans les lieux célestes. Dieu le Père est assis sur son trône, majestueux, éblouissant, nimbé de sa propre lumière. Autour de lui, rangées en ordre de bataille, douze légions d’anges prêtes à intervenir.

Angoisse du Fils dans le Jardin des Oliviers

En effet, sur terre est en train de se jouer quelque chose de capital. Dans le silence d’un jardin, au milieu des oliviers, le Fils bien-aimé s’apprête à donner sa vie pour le salut du monde, comme c’était prévu.

Mais l’angoisse et la tristesse le submergent au point qu’il négocie longuement avec le Père : « je n’y arriverai jamais, n’y a t-il vraiment pas d’autre solution, faut-il vraiment aller jusque là?… »

« Non pas ce que je veux mais ce que tu veux »

Ses pleurs et ses gémissements atteignent directement le coeur du Père. Les anges, eux, guettent un signe de sa part: un geste, un seul et ils s’élanceraient pour arracher à son terrible sort leur Maître vénéré.

Dieu ne bronche pas, un intense combat se déroule dans son coeur. Son regard va de son fils tremblant d’effroi, à l’humanité toute entière, passée, présente et à venir, séparée de son amour par la puissance du péché.

Il ne peut pas renoncer à son grand projet de restauration et de salut. Le coeur serré il se contente d’envoyer auprès de Jésus un ange chargé de l’encourager. Et Jésus peut enfin dire: « Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux, Père. »

La plus cruelle exécution

La suite des événements s’enchaîne comme prévu. De son trône le Père assiste maintenant au spectacle de la plus cruelle des exécutions.

Les coups qui s’abattent sur Jésus, la honte, les moqueries, l’épuisement, la frayeur devant la croix dressée, et la terrible douleur des clous plantés dans la chair, tout cela le Père le ressent lui-même et en frissonne d’horreur. Autour de lui les anges sont pétrifiés: un seul mot de sa part et leur Seigneur serait délivré de cette fin atroce.

Son regard traverse les limites du visible et découvre dans le Royaume des ténèbres le monde des esprits malfaisants qui jubilent, ricanent et s’apprêtent à fêter la victoire de Satan. Le Père se refuse à le laisser régner sur ce monde qu’il aime si profondément.

Le Fils portant la malédiction du péché

Au bout de plusieurs heures interminables, n’en pouvant plus , il se lève de son trône et s’éloigne. Le pire vient d’arriver: tous les péchés du monde, toutes les souffrances , toutes les maladies viennent écraser de leur terrible poids son Fils tant aimé qui devient, à ses yeux, malédiction.

La sainteté de Dieu ne peut le supporter et s’en détourne. Même la création réagit devant la fin imminente de celui par qui toute chose existe: la terre tremble, le ciel s’obscurcit…

Le cri de Jésus, poussé dans un dernier souffle, l’atteint en plein coeur: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Et le Dieu tout-puissant est au comble de la douleur.

La gloire du Père : donner son Fils.

Au bout d’un long moment, voilà qu’un murmure parcourt les rangées d’anges, un léger bruissement dû au déplacement des cohortes. Un temps de silence…

Et soudain s’élève dans le ciel du Ciel la plus belle musique, le plus beau cantique jamais entonné là-haut.
Les anges viennent de pénétrer ce grand mystère caché depuis les origines et enfin dévoilé.

Le Père a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils afin que tous ceux qui croient en Lui ne meurent pas mais obtiennent la vie éternelle.

Jésus, c’est lui, l’Agneau de Dieu immolé pour les péchés du monde.
La gloire du Père a été de donner son Fils.

La gloire du Fils : donner sa vie

Tandis que retentit ce chant d’adoration à la gloire de l’Agneau, le Père se retourne, revient sur ses pas et sourit. Son plan secret est enfin révélé au monde. Son Fils bien-aimé est allé jusqu’au bout de sa mission. Tout est accompli, parfaitement.

Il sait que dans trois jours il enverra un ange rouler la pierre du tombeau. Il rendra la liberté à son Fils ressuscité. Dans peu de temps il le retrouvera avec lui dans sa gloire.
Il sait que le temps est venu de répandre son Esprit sur toute personne née de nouveau.
Il sait que le temps de l’Eglise est arrivé, que le Royaume de Dieu a commencé sur terre

Bientôt il aura l’éternité pour jouir de notre présence, nous prendre dans ses bras et nous serrer contre son coeur.

Voilà le Dieu que je connais et que j’aime par-dessus tout.
Un jour, j’ai découvert son coeur de Père comme jamais auparavant, j’ai plongé dans un océan d’amour pour m’y noyer avec bonheur.

N. Kreis

l’amour de Dieu, la paix de Dieu, la parole du Christ

3 fondamentaux de la vie chrétienne : l’amour de Dieu, la paix de Dieu, la parole du Christ

Dans le chapitre 3 de la lettre de Paul aux Colossiens ont déjà été abordées deux exhortations fondamentales pour  la vie pratique du chrétien : vous êtes morts avec Christ…, faites mourir ce qui dans votre vie appartient à la terre, ce qui n’est pas d’en-haut.

Après ces deux fondements négatifs l’apôtre développe la face positive d’une disposition d’esprit chrétienne : Colossiens 3.12-17. Dans cette mentalité, trois lignes de force ressortent : l’amour de Dieu, la paix de Dieu et la Parole du Christ.

Puisque vous êtes élus, sanctifiés, aimés par Dieu, revêtez donc des sentiments de compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience.

Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellement; comme le Seigneur vous a pardonné, faites de même, vous aussi.

Et par-dessus tout, revêtez l’amour: c’est le lien parfait.
Que règne en vos coeurs la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés tous en un seul corps. Vivez dans la reconnaissance.

Que la Parole du Christ habite parmi vous dans toute sa richesse: instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres avec pleine sagesse; chantez à Dieu, dans vos coeurs, votre reconnaissance, par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés par l’Esprit.

Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce par lui à Dieu le Père. Colossiens 3.12-17.

1. L’amour de Dieu

Amour et présence de Dieu avant la fondation du monde

Si vous aimez quelqu’un, vous aimez, vous voulez être avec lui/elle. L’amour s’accompagne du besoin de la présence de la personne aimée. S’il en est ainsi pour nous qui avons tant de mal à aimer vraiment, c’est-à-dire inconditionnellement, pourquoi n’en serait-il pas de même de Dieu qui est l’amour en personne et qui aime toujours inconditionnellement ?

Dieu ne cherche pas seulement à communiquer avec ses enfants en leur parlant, mais aussi à se communiquer à eux en les aimant intensément et en les attirant dans sa présence. Cela a commencé avant la fondation du monde pour chacun d’entre nous. Avons-nous déjà réfléchi à ça ?

Versé dans les coeurs à la nouvelle naissance

C’est devenu notre expérience lors de notre découverte de son pardon et de notre nouvelle naissance. Il faut essayer de réaliser ce qui s’est passé à ce moment-là : il a déversé son amour dans nos cœurs.

L’espérance ne trompe pas, car l’amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. (Romains 5.5 ).

Si je veille à toujours me rappeler que ce contact existe déjà (Colossiens 3.12a) et qu’il a cette intensité, je me laisserai attirer à lui, je le laisserai attiser cet amour versé dans mon cœur pour apprendre à l’aimer en retour, très consciemment.

Il sait combien j’ai du mal, moi, à aimer vraiment, alors il me donne la capacité d’aimer en m’attirant dans une communion étroite et suivie avec lui. Cela fera que mon amour pour lui et mon prochain n’aura pas ses racines dans mes sentiments malheureusement instables et fluctuants, mais dans la solidité et la stabilité de son amour paternel.

Une éducation qui prend du temps et porte des fruits

C’est toute une éducation et comme toute éducation, elle prend du temps, Mais avec ce temps elle portera aussi ses fruits : 12b. La bonté, la bienveillance se développeront parce qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Le sourire de soulagement ou de plaisir de celui qu’on a pu aider, est une précieuse récompense. L’humilité devient beaucoup plus naturelle quand je pense que c’est dans l’amour de Dieu, dans ma relation avec lui que se trouve ma valeur, je n’ai pas besoin des références humaines, tellement plus incertaines, sinon futiles et si facilement décevantes.

La douceur devient nécessaire parce que moi aussi, je suis parfois obtus et tordu. La patience sera un juste retour des choses de ma part, quand je pense à celle que d’autres ont eue avec moi, quand ils m’ont présenté l’Évangile  et se sont heurtés à ma lenteur à comprendre, à tirer des conséquences logiques, à avancer. Et ils m’ont accompagné non seulement avec patience, mais avec affection. On peut supporter l’autre et lui pardonner pour ces mêmes raisons ou en regardant le but à atteindre ensemble, plus que les rechutes et les incompréhensions de l’autre.

L’amour reçu de Dieu, un antidote efficace contre les malentendus

L’amour reçu de Dieu et répercuté sur l’autre est un antidote efficace pour sortir des malentendus, éviter ce qui risque de séparer, surmonter ce qui perturbe une relation. L’amour agit comme lien, c’est le plus solide des liens, c’est le lien par excellence, le lien de la perfection. L’amour est ainsi le secret de l’unité.

Et s’il est vrai qu’il est une réalité parmi nous, sachons que le diable est expert à susciter toutes sortes de grains de sable pour faire grincer les rouages ou pour les bloquer. Veillons y en les démystifiant pour qu’ils ne puissent pas atteindre leur but.

Un amour qui libère

L’amour lie au Père et au Fils par le Saint-Esprit et plus le lien est fort du côté du ciel, plus la liberté est grande du côté des hommes, du monde. L’amour rend sobre, il tue mes illusions sur moi-même, il me détourne de mes fausses attentes placées dans les gens et les attraits du monde, séduisants sur le moment, mais assez rapidement trompeurs. A cet égard l’amour est aussi le secret de la liberté.

qui fait grandir la certitude de la direction de Dieu

Tandis que l’amour libère des attaches au monde, il fait grandir ma certitude que Dieu m’aime vraiment (12a), qu’il veut prendre ma vie en charge pour mon bien et que rien ne pourra l’empêcher d’atteindre son but.

Telle est ma conviction: Celui qui a commencé en vous une oeuvre excellente en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus Christ. (Philippiens 1.6)

Quel réconfort de savoir que ce que Dieu entreprend, il le conduira à son aboutissement, surtout quand l’étape du moment nous laisse perplexes et nous ferait croire que tout va rater. L’amour de Dieu est le secret de mon assurance que  mon aujourd’hui, mon demain et toute mon éternité sont dirigés par le Tout-puissant. « Je sais en qui j’ai mis ma confiance  et qu’il est assez puissant pour  garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement. » (2 Timothée 1.12)

2.La paix de Dieu

Une harmonie intérieure

Essayez de trouver une définition positive de la paix, c’est-à-dire sans utiliser aucun mot ou tournure négative ! Cela ne montre-t-il pas combien c’est une chose étrangère aux hommes, même si tous y aspirent !

Ce qui peut le mieux qualifier la situation ordinaire, l’état d’esprit de Dieu, c’est peut-être le mot « bienheureux » (1 Timothée 1.11). Ce mot suggère un équilibre intérieur total, un état d’esprit entièrement harmonieux parce que rien ne le trouble, n’y crée ni tension, ni déception, ni souffrance, ni regret… La paix de Dieu, c’est le rayonnement de cette béatitude,  la répercussion de cette harmonie sur tout ce qu’il touche, dans tout ce qu’il dit et fait, en particulier pour ses enfants.

Une atmosphère qui règne entre le Père et le Fils

C’est d’abord l’atmosphère qui règne entre le Père et le Fils. Par sa parfaite obéissance le Fils a pleinement accompli le plan de son Père à propos de l’humanité et du monde. De ce fait tout le plaisir de Dieu repose sur Jésus, mais il repose aussi sur ses enfants, sur son peuple spirituel. Et cela malgré tous les défauts de ce peuple, parce que Dieu se plaît à le voir dès maintenant complet, parfait, tel qu’il lui sera un jour présenté par son Fils : Colossiens 1.22.

reçue dans la communion avec le Christ

Puisqu’en Christ nous sommes faits participants de tout ce qui est divin (2 Pierre 1.4), nous recevons dans la communion avec le Christ quelque chose de cette béatitude : il développe en nous un équilibre, une certaine harmonie dans le caractère et le comportement, un certain calme, un contentement.

En effet puisque rien ne justifierait le moindre doute sur son amour, nous sommes sûrs d’être tenus dans sa main, gardés de tout ce qui pourrait nous séparer de lui, portés au travers des situations difficiles de façon que notre assurance puisse toujours renaître, selon ce que Paul déclarait ci-dessus (2 Timothée 1.12).

3. La parole du Christ

On a déjà vu plus haut que Dieu aime à communiquer avec ses enfants, il parle pour se révéler, c’est-à-dire  faire connaître sa pensée, ses sentiments, sa volonté. Quand vous parlez de cœur à cœur avec quelqu’un, que faites-vous ? Vous cherchez les mots, les tournures de phrase qui transmettront le mieux le fond de votre pensée, ce que vous ressentez, vos joies, regrets et aspirations les plus intimes, vous mettez ce que vous avez de plus personnel dans les paroles que vous choisissez pour le dire, vous vous mettez vous-même tout entier dans ce que vous exprimez.

C’est ainsi qu’il faut comprendre la Parole du Christ. Et votre interlocuteur passerait totalement à côté de votre intention, à côté de vous, s’il ne voyait dans ces paroles qu’une information neutre parmi tant d’autres : vous vous sentiriez négligé, oui, franchement trahi. Ne serait-ce pas ce que nous faisons, si nous lisons la Bible parce que, paraît-il, il faut la lire, ou si nous la laissons carrément fermée ?

Dieu a créé l’homme pour échanger avec lui, c’est ce qui transparaît en Genèse 3.8 : Dieu vient chercher le contact avec le couple, pour parler avec lui entre amis, et cela devait se faire très couramment, par exemple le soir. C’est l’homme qui par sa défiance, son orgueil a brisé cette relation amicale si naturelle en élevant entre lui et son Créateur l’obstacle du péché.

Mais Dieu n’a pas renoncé pour autant et a toujours à nouveau cherché à attirer des hommes dans une relation d’amitié véritable et étroite avec eux. Pensez à Abraham ou à Moïse, mais ne les voyez pas comme des exceptions impressionnantes, des « héros de la foi », comme disent certains. Voyons plutôt en eux de simples exemples ordinaires de ce que Dieu voudrait cultiver comme relation ordinaire avec ses enfants. Ceci pour nous montrer l’énorme erreur, l’affront fait à Dieu si on s’imagine que venir un heure par semaine, faire quelques gestes convenus, prononcer chaque fois un peu les mêmes paroles, c’est la façon normale de cultiver cette amitié désirée par Dieu.

Et après avoir longtemps, et souvent vainement, parlé par des prophètes, des chargés de mission, il est venu lui-même en la personne de son Fils incarné en un être humain. Pas juste pour une visite rapide, mais pour vivre tout ce que vivent les hommes, à l’exception du péché, l’assumer devant la justice de Dieu.

Ainsi les hommes ont pu voir Dieu, entendre sa manière de penser, l’observer dans ses relations avec eux, jouir de ses multiples bénédictions et, pour ceux qui lui ont fait confiance, retrouver une relation personnelle étroite avec le Créateur.

Le Fils était l’expression la plus complète, la plus compréhensible de toute la nature, de la pensée, de l’amour de Dieu envers ses créatures : Celui qui m’a vu, a vu le Père (Jean 14.9) En lui, en son corps habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu (Colossiens 2.9).

C’est pour cela que pour une fois Paul emploie l’expression inhabituelle Parole du Christ. Je peux en toute confiance accorder à ses paroles la même autorité totale sur ma vie qu’à celles de Père. Elles ne sont pas seulement une révélation de Dieu, elles sont aussi porteuses de vie, régénératrices. Elles ont le pouvoir et la mission de sauver d’abord, c’est-à-dire de donner la vie spirituelle et ensuite de nourrir et développer cette vie en formant le caractère de Christ en nous.

De son côté Dieu a tout accompli en Christ pour recréer la relation d’amitié qu’il entretenait déjà avec Adam et Ève. De notre côté il s’agit de réaliser qu’un chrétien est une personne morte avec Christ et ainsi libérée de la culpabilité du péché. Vient alors une vaste et patiente opération de nettoyage des conséquences du péché : faites mourir ce qui en vous appartient au monde, ce qui est contraire à votre nouvelle nature. Il y a eu un changement de propriétaire. Faites place nette pour installer ce que Dieu apporte : son amour, sa paix et la personne de Christ à travers sa Parole.

C’est tout une autre vision des choses, une nouvelle mentalité, un caractère régénéré que Dieu veut épanouir. Pour cela il faut une nouvelle source d’énergie et le branchement indispensable pour alimenter constamment cette reconstruction, c’est la Parole du Christ dont il faut tout imprégner en nous.

J.J. Streng

Un Dieu d’amour manifesté par ses dons

Un Dieu d’amour qui se manifeste par le don de Jésus-Christ

Le don par excellence du Dieu d’amour,  c’est Jésus Christ. Il est annoncé dans Esaie 9.5 : un fils nous est donné. Il est réalisé dans Jean 3.16 Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils.

En dehors de ce don si précieux pour notre salut, pour notre vie tout entière, notre Dieu ne cesse de donner. Nous recevons tant de bienfaits, de bénédictions chaque jour.

Sommes nous reconnaissants ?

En sommes-nous toujours conscients et surtout reconnaissants ou trouvons nous ça normal ?

La parole de Dieu nous exhorte à rendre continuellement grâce en toute choses : Remerciez Dieu le Père en tout temps et pour tout, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Ephésiens 5.20
Devant cette bonté, cette générosité de Dieu à notre égard, nous qui avons été faits à son image, est-ce que cette générosité habite aussi en nous ?

Un dieu d’amour qui continue toujours à donner

On peut l’illustrer par le cantique :

Compte les bienfaits de Dieu,
Mets-les tous devant tes yeux
Tu verras, en l’adorant, combien le nombre en est grand

C’est un remède contre l’amertume, la baisse du moral lorsqu’on comprend tout ce que Dieu nous a donné et continue sans cesse à nous donner

Dieu nous donne la vie, nos parents

C’est toi qui as créé ma conscience,qui m’as tissé dans le ventre de ma mère.
Seigneur, merci d’avoir fait de mon corps une aussi grande merveille.
Ce que tu réalises est prodigieux, j’en ai bien conscience.

Mon corps n’avait pas de secret pour toi, quand tu me façonnais en cachette et me tissais dans le ventre de ma mère.
Quand j’y étais encore informe, tu me voyais Dans ton livre, tu avais déjà noté.toutes les journées que tu prévoyais pour moi,
sans qu’aucune d’elles ait pourtant commencé. Psaume 139 13–16

Il nous donne de quoi vivre, la nourriture, les vêtements, l’habitation
Il y a des inégalités dans le monde ; pourtant Dieu a donné la terre et tout ce qu’elle contient. Mais à cause de l’égoïsme de l’homme, il y a une minorité de riches et une majorité de pauvres

L’Ecriture nous rappelle que Jésus n’avait pas un lieu pour reposer sa tête. Étant riche, il s’est fait pauvre pour nous.

Au départ Dieu voulait voir ses créatures heureuses, vivant dans le bonheur. Malheureusement Satan a tout gâché. On connaît l’histoire.

Mais Dieu a tant aimé le monde perdu qu’il a donné son fils pour le retrouver, tout comme des parents qui veulent voir leurs enfants heureux et sont prêts à tout pour eux.
Dieu ne pouvait pas laisser sa créature captive du péché et il a tout fait pour la libérer jusqu’à donner son fils

C’est le don si précieux de son fils bien-aimé qui permet à chaque être humain qui le reçoit et le garde d’être libre de l’esclavage du péché et de retrouver le bonheur auprès de Dieu son créateur
Ce bonheur existait à l’origine: Vivre dans l’intimité du Dieu saint,

Recevoir et garder ce don, ce cadeau de Dieu.

Veillons à le garder, à ne pas nous en séparer. Des cadeaux reçus à Noël sont parfois revendus par Internet

La Bible donne l’exemple de Demas, collaborateur de Paul qui l’abandonné par amour pour le monde présent, en opposition avec Paul qui attendait avec amour le monde à venir. (2 Timothée 4.10) Ne nous laissons pas séduire par ce qui est passager

Esaie 53.3

Il était celui qu’on dédaigne, celui qu’on ignore, la victime, le souffre-douleur.
Nous l’avons dédaigné, nous l’avons compté pour rien,comme quelqu’un qu’on n’ose pas regarder

nous rappelle que ce don si précieux que Dieu offre à tous les êtres humains, beaucoup l’ont méprisé et n’ont fait aucun cas de sa valeur (Il n’avait rien pour attirer les regards). C’est un constat tragique!

De ce don si précieux vont découler quantité de biens et de bénédiction de notre père céleste

Il nous donne accès auprès de Dieu trois fois saint

Ainsi, frères, nous avons la liberté d’entrer dans le lieu très saint grâce au sang du sacrifice de Jésus. Il nous a ouvert un chemin nouveau et vivant au travers du rideau, c’est-à-dire par son propre corps. Nous avons un grand-prêtre placé à la tête de la maison de Dieu.

Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur sincère et une entière confiance, le cœur purifié de tout ce qui donne mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Hébreux 10.19- 22

Nous sommes graciés, pardonnés, purifiés du péché
Nous avons reçu un coeur nouveau rempli du Saint Esprit

Jésus prie le Père pour le don du Saint Esprit

Je demanderai au Père de vous donner quelqu’un d’autre pour vous venir en aide, afin qu’il soit toujours avec vous :c’est l’Esprit de vérité. Le monde ne peut pas le recevoir, parce qu’il ne peut ni le voir ni le connaître.

Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera toujours en vous Jean 14.16-17

Promesses de nombreuses bénédictions

Dans l’Ancien Testament

Israël avait des promesses de nombreuses bénédictions s’il marchait dans les voies de Dieu

Dans le Nouveau Testament

Ne vous inquiétez pas du lendemain, cherchez d’abord le royaume de Dieu :

recevez le don précieux de Dieu et gardez le

et toutes choses vous seront données en plus,

toutes choses et notamment la paix du coeur qui n’est plus tourmenté. Matthieu 6.33

C’est ma paix que je vous donne, Je ne vous la donne pas comme le monde la donne Jean 14. 27

Combien cette paix me rassure et me garde de jour comme de nuit !

Dieu nous donne sa paix à travers Jésus, prince de la vie, mais encore d’autres dons, le soutien, la force, la joie, une espérance vivante, celle de voir un jour mon sauveur face à face dans toute sa gloire.
Combien importante est cette espérance dans les temps que nous vivons. où l’avenir est sombre dans le domaine moral et économique

Le don du fils de Dieu pour les hommes, Paul qui l’ avait reçu dira en parlant du contentement:

je peux tout grâce à celui qui me fortifie. . Philippiens 4.13

La générosité de Dieu dans la vie

Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir .Actes 20 35

Jesus a mis cette parole en pratique durant tout son ministère

Le bon berger donne sa vie Jean 10.15

Nous qui avons tout reçu, par ce don si précieux de Jésus, nous sommes appelés aussi à donner, à donner de notre personne

Donner est une manifestation d’amour à l’ image de Dieu qui a tant aimé le monde. Jean 3. 16

Que donner et comment donner ?

Un après-midi, Pierre et Jean montaient au temple pour la prière de trois heures.Près de la porte du temple, appelée « la Belle Porte », il y avait un homme qui était infirme depuis sa naissance. Chaque jour, on l’apportait et l’installait là, pour qu’il puisse mendier auprès de ceux qui entraient dans le temple.

Il vit Pierre et Jean qui allaient y entrer et leur demanda de l’argent.
Pierre et Jean fixèrent les yeux sur lui et Pierre lui dit : « Regarde-nous. »L’homme les regarda avec attention, car il s’attendait à recevoir d’eux quelque chose.

Pierre lui dit alors : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marched ! »Puis il le prit par la main droite pour l’aider à se lever.

Aussitôt, les pieds et les chevilles de l’infirme devinrent fermes ; d’un bond, il fut sur ses pieds et se mit à marcher. Il entra avec les apôtres dans le temple, en marchant, sautant et louant Dieu. Actes 3.1-8

À la place des apôtres, qu’aurais je fait devant ce paralysé demandant l’aumône ?

Donner une pièce et continuer ma route en ayant bonne conscience ?
M’arrêter, lui demander son nom et aller prier au temple pour lui ?

Pierre et Jean vont aller plus loin.

Étant remplis du Saint Esprit, ayant reçu le don précieux de Jésus, ils vont s’arrêter et faire ce que Jésus avait fait: lui apporter la guérison par Jésus qui va lui transformer sa vie

Il était paralysé de naissance ( v. 2) , il marche, saute de joie et loue Dieu (v. 8).
C’est exactement l’image de chaque être humain paralysé par le péché depuis la naissance, sans espérance

Dès l’instant que Jésus guérit, les vies sont transformées, une nouvelle vie commence.

Dieu nous a tant aimé qu’il a donné son fils, mort sur la croix pour le péché, ressuscité, vivant dans nos coeurs.

Est-ce que Jésus vit en moi ? Comment je manifeste cette vie de Jésus en moi ? Suis je sensible à la détresse de mon prochain paralysé par le péché et n’attendant pas grand-chose pour sa vie, son avenir, comme cet infirme ?

Comme Pierre et Jean, donnons ce que nous avons reçu

Nous avons tous reçu un don. 1 Corinthiens 12

Jésus dans notre coeur, son amour, sa compassion, sa puissance, sa guérison (en particulier de l’âme).
Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir

Sur le plan pratique

Chaque jour avoir cette motivation dès mon réveil :
Aujourd’hui, à quelle personne vais je donner de mon temps (téléphone, visite) ?
Vais je apporter mon aide, de bien des manières (aide humanitaire , bénévole…)

Un verset de l’Ecriture nous rappelle : Nous avons tout reçu pleinement en Jésus-Christ. Colossiens 2.10.
Si c’est le cas ne le gardons pas pour nous mais donnons aussi ce que nous avons reçu pleinement

Conclusion

Dieu nous a donné Jésus, le fils de son amour, ce don inestimable qui change et bouleverse les vies. Il doit nous pousser à donner ce que nous avons reçu, l’amour de Jésus en nous

Je lui demande que, selon la richesse de sa gloire, il (Dieu) fortifie votre être intérieur par la puissance de son Esprit, et que le Christ habite dans vos cœurs par la foi  Ephésiens 3 16-17

J-M. Alem