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Le Christ entre deux brigands, env. 1550

La croix du Christ, une folie ou une sagesse ?

Déraisonnable  pour les Grecs  de Corinthe qui préfèrent la sagesse du monde. Mais en fait la croix est la véritable sagesse de Dieu.
Paul l’explique dans le contexte de la Grèce antique dans 1 Corinthiens 1.18-31.

En quoi  cela concerne-t-il notre société aujourd’hui ?

Corinthe et la naissance de l’Eglise

Corinthe, une ville en croissance

Une ville commerciale moderne de plus de 500 000 habitants, reconstruite par Jules César, après sa destruction en 146 avant J.-C. .
A 73 km d’Athènes, deux ports pour le commerce maritime à l’entrée d’un isthme. C’est une bande de terre étroite, de 6 km5 entre le Péloponèse au sud et la Grèce continentale au nord
Pour éviter un trajet de 400 km par le sud de la Grèce, les marins faisaient rouler les bateaux sur un chemin en pierres à travers l’isthme.

Le canal de Corinthe

la croix une folie ou la vraie sagesse de Dieu
le canal de Corinthe

Depuis, à la fin du 19e s, on a creusé un canal… mais trop étroit pour les gros navires actuels. Pour se moquer, les Athéniens aujourd’hui l’appellent « la rigole »

Les jeux isthmiques

Des Jeux isthmiques ont lieu tous les deux ans, tout près de Corinthe. Du sport comme les jeux olympiques de nos jours mais aussi des concours de discours et de rhétorique. C’est l’art de persuader au moyen du langage.

La ville est célèbre pour ses orateurs et pour sa littérature. On attache plus d’importance au style qu’au contenu. Parfois du grand vide bien dit.

Trafic, prospérité … et … immoralité

Quelques grandes fortunes à côté de la misère du plus grand nombre
Une vie trépidante dans les temples, les bains, l’agora, (la place du marché) les théâtres.
Une immoralité proverbiale . « Vivre à la corinthienne » signifie vivre dans la débauche
12 temples de divinités diverses, le plus célèbre, celui d’Aphrodite avec plus de 1000 prostituées sacrées.
Des écoles philosophiques (Platon, Aristote, stoïciens) et les religions à mystères (avec secrets et initiation) attirent une nombreuse clientèle
Tout de même une synagogue avec un communauté juive florissante.

La prédication de Paul dans les Actes

C’est là, à la synagogue, parmi les Juifs que Paul commence à prêcher. C’est raconté dans le chapitre 18. Il annonce Jésus le Messie… (Actes 18.1) …. Jusqu’à ce que l’opposition juive le force à se tourner vers les païens. (Actes 18.4-7)
Il y reste 18 mois : Beaucoup, en écoutant Paul, devenaient croyants et demandaient le baptême  (Actes 18,8).
Une vision le confirme dans sa mission : Dans cette ville, un peuple nombreux m’était destiné Actes 18.9)
Des juifs et des Grecs se convertissent. L’Eglise commence à grandir

Qu’est ce qui déclenche le cheminement vers la foi chrétienne ?

Quel est l’élément qui pousse quelqu’un à faire un premier pas en direction de la foi chrétienne ?

Ce n’est pas encore se convertir – La conversion, c’est l’œuvre du Saint-Esprit à travers les paroles de la prédication…

A partir de quel arrière plan ?

Paul l’a bien caractérisé : aussi bien pour les Juifs que pour les Grecs

Les Juifs recherchent les signes miraculeux, les Grecs, la sagesse… la philosophie (1 Corinthiens 1.22)

Un arrière-plan connu

On a toujours besoin d’un arrière plan, d’un point d’appui connu, familier, avant de se lancer dans l’inconnu.

Pour le Juif, l’arrière plan, c’est l’Ancien Testament, l’alliance avec Dieu, l’attente du Messie. Pourtant, beaucoup n’ont rien compris et ont rejeté, crucifié un Messie inattendu

Pour le Grec, un arrière plan païen

Des tas de dieux tous plus folkloriques et franchement immoraux les uns que les autres. La mythologie ne répond plus aux aspirations de nombreux Corinthiens. La religion juive et sa rigueur morale en attire certains.

La recherche de la sagesse.

Pour le Grec, c’est une démarche spirituelle guidée par des maîtres de sagesse. Le but : ne pas souffrir et obtenir pour les initiés, les « parfaits », une bienheureuse immortalité
Du mépris pour l’humilité, c’est de la faiblesse et un manque de dignité

Comment faire un premier pas vers le Christ ?

Alors, comment inciter un Grec à faire un premier pas vers le Christ, vers la foi chrétienne. Il paraît si éloigné…Sur quel point de départ familier peut-il s’appuyer ?

« Retour » vers la Grèce ancienne

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le théâtre de Delphes

 

La visite de plusieurs théâtres grecs antiques, en particulier celui de Delphes ouvre la voie à la réflexion

Le théâtre grec, modèle ouvert à tous

En Grèce, le théâtre est ouvert à tous. Toute la population y assiste, y compris les esclaves. C’est une institution politique. La fréquentation quasi obligatoire tient lieu de propagande. Les pièces jouées devant le public présentent des modèles de comportement à suivre… ou à éviter…

Le héros grec : transgression et châtiment

Il arrive que le héros, poussé par le destin, transgresse la règle, la limite imposée. 

Antigone est la fille d’Œdipe de Jocaste, un couple incestueux. Œdipe a tué son père et épousé sa mère, Jocaste, sans le savoir. Ses deux frères , dans deux camps opposés, meurent par la main l’un de l’autre. Créon, le roi de Thèbes, représentant de la loi, de l’équilibre ordonne des funérailles solennelles pour l’un et refuse que l’autre soit enterré.

L’ hubris, une violente déraison, on pourrait dire aussi « un élan du cœur »  pousse le héros grec (ici Antigone) à dépasser sa condition. Elle rompt l’équilibre en outrepassant la loi divine ou humaine. Elle s’expose ainsi aux châtiments du ciel ou du pouvoir. Antigone refuse de se soumettre

Erreur fatale/péché … châtiment/purification

Le déclencheur, c’est  l’erreur fatale, l’hamartia. Dans le vocabulaire du NT, c’est le péché. Antigone brave les ordres de Créon en donnant à son frère un sépulture

Le héros commet alors l’erreur fatale, qui le fait basculer dans le malheur. C’est le coup de théâtre. C’est la première poignée de terre qu’Antigone jette sur le corps de son frère. 

Il ne peut alors éviter le châtiment inexorable d’une puissance justicière, la nemesis.

Pour sa désobéissance, Antigone est condamnée par Créon à être enterrée vivante dans un tombeau
Mais ce châtiment est aussi le moyen de sa purification, la catharsis.

Dans la tragédie de Sophocle, Créon est du côté de la limite, de la loi.

Antigone refuse la limite fixée par les lois de la Cité, mais c’est au nom d’autres lois, non écrites. Elle va jusqu’au sacrifice de soi. Et si elle transgresse, ce n’est pas pour son propre compte.

Le héros grec et le Christ : rapprochements possibles ?

Le Grec du temps de Paul a vu jouer plusieurs fois peut-être l’Antigone de Sophocle. Cette pièce met en scène cette conception de la vie. Il entend aussi parler de la vie du Christ. Et il se demande peut-être si des rapprochements sont possibles
Il le remarque bien. Comme le héros grec, Jésus a osé transgresser la loi du sabbat. Ce faisant Jésus semble dépasser les limites permises puisqu’il scandalise les pharisiens.

Puissance transgressive de la Parole

Paul souligne aussi une certaine puissance transgressive de la Parole. En effet, la Parole de Dieu ne soucie pas de respecter la sagesse humaine. Elle n’hésite pas à lui opposer comme unique voie de salut la folie de la croix. C’est elle qui est la vraie sagesse de Dieu (1 Corinthiens 2.4-7).

Eveiller l’attention des indifférents

Aujourd’hui, les moyens ne manquent pas non plus pour éveiller l’attention des indifférents. Un film, un chanteur, un repas communautaire sympathique et chaleureux, une discussion sur un sujet d’actualité … un service rendu.

Ce premier contact ne suffit pourtant pas.

Comment l’intéressé, le curieux sera-t-il transformé en converti, en disciple du Seigneur ?

Par la prédication de la Parole

Par le message de la croix lu dans la Bible et/ou entendu dans une prédication.

Il faut avoir écouté, compris, accepté la Parole dans sa vie pour qu’on puisse en arriver à une conversion, une nouvelle naissance, un début de vie chrétienne

Mais comment feront-ils appel à lui s’ils n’ont pas cru en lui ? Et comment croiront-ils en lui s’ils ne l’ont pas entendu ? Et comment entendront-ils s’il n’y a personne pour le leur annoncer ? (Romains 10.14)

A Corinthe, Paul annonce la Parole… Il témoigne que Jésus est le Messie. (Actes 18.5)… Beaucoup de Corinthiens qui écoutaient Paul crurent et furent baptisés (Actes 18.8)

C’est la puissance de Dieu, pas la sagesse humaine, qui a fait naître l’Eglise de Corinthe

une Eglise comblée de dons dans la Parole et la connaissance…

Mais une Eglise divisée

Les vieilles habitudes ont la vie dure. La communauté chrétienne n’a pas rompu avec les tendances à la mode en ville. Les diverses écoles philosophiques rivalisent et les combats de mots sont parfois violents.

Et dans l’Eglise de Corinthe : Moi, je suis de Paul,moi j’aime mieux Pierre…. C’est Apollos le meilleur, les autres n’existent pas à côté de lui…
Ou alors, « dans cette Eglise-là, il n’y a pas l’Esprit » dans celle-là, c’est la « foire »

Déchirure et combat pour le pouvoir

Ce n’est pas seulement l’expression d’une préférence pour telle ou telle dénomination qui nous convient mieux. C’est la déchirure, l’irruption de groupes antagonistes qui se combattent pour décrocher le pouvoir. Comme dans certaines campagnes électorales…

Recentrer sur l’essentiel

Il est temps d’agir. Paul remet les pendules à l’heure.

Ce n’est pas moi, Paul, qui a été crucifié pour vous (1 Corinthiens 1.13)
Car, je n’ai pas estimé devoir vous apporter autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié (1 Corinthiens 2.2).

La croix, une folie

En effet, la prédication de la mort du Christ sur une croix est une folie aux yeux de ceux qui se perdent. (1 Corinthiens 1.18)

quelque chose de fou … pour ceux qui se perdent

Un Dieu puissant qui s’abaisse dans la faiblesse du Christ crucifié, c’est un scandale pour les Juifs, une absurdité pour les païens (v. 25)

Pour les Juifs, un Messie humble et inconnu, c’est un non sens.
Un Messie qui meurt en croix, c’est une malédiction scandaleuse (Deuteronome 21.33). Le Messie qu’ils attendent est un guerrier puissant. Il libérera Israël, dirigera le monde et vivra éternellement.

Quant aux Grecs, il avaient bien l’idée d’un Dieu suprême au dessus de tout, comme bien des gens aujourd’hui.
Ce Dieu, c’était une sorte de bloc immuable et immobile. Que ce Dieu puissant puisse agir, intervenir sur terre, se faire lui-même homme, et finalement se laisse même mettre à mort par les hommes, cela n’avait aucun sens.
La résurrection du Christ, racontée aux Athéniens, une stupidité qui les a fait rire (Actes 17.32)

Pour qu’une doctrine religieuse soit bien accueillie, il faut qu’elle soit acceptée par beaucoup de gens et qu’elle soit déjà ancienne. Or la foi chrétienne est une nouveauté…
Et en plus les chrétiens ne participent pas à la vie sociale. Ils n’offrent pas de libations (de cadeaux ) aux divinités. Ils se réunissent à l’écart, entre eux, c’est louche…Alors le soupçon conduit au mépris, à la haine et à la détestation.

Tacite, un historien latin écrit à propos de l’incendie de Rome : les chrétiens sont « détestés pour leurs abominations » et « reconnus coupables, moins du crime d’incendie qu’en raison de leur haine pour le genre humain » (Annales XV 44.3-4)

Le christianisme, une innovation difficile à accepter.

Le fondateur a été crucifié. C’est donc un malfaiteur de la pire espèce. Et en plus, les chrétiens sont presque tous la lie de la société, des pauvres, des esclaves. Pas des sages qui ont suivi l’enseignement de philosophes….

Signes miraculeux, sagesse du monde ?

Les Juifs réclament des signes miraculeux,… les Grecs recherchent « la sagesse » 1.22

Du temps de Jésus, les Juifs réclamaient déjà des signes. Le Christ les renvoie au signe de Jonas, resté trois jours dans le ventre du poisson (Mt 12.38-42).

Le signe, c’est Jésus crucifié.

Les Grecs à la recherche d’un système rationnel.

Il est absurde que quelqu’un qui meurt puisse être le Sauveur du monde

Un moyen de se passer de Dieu

En fin de compte, miracles et sagesse, c’est la même chose. Une protection, une sécurité contre Dieu. On a une petite connaissance limitée de Dieu. Et on l’utilise comme critère de notre logique humaine contre lui.
La culture, les « valeurs », les rites, la raison, les miracles : tout peut devenir un moyen de se passer de Dieu ou de le mettre à notre service. Selon Karl Barth,

Karl Barth — Wikipédia

Karl Barth (Bâle, 10 mai 1886 – Bâle, 10 décembre 1968 ) est un pasteur réformé et professeur de théologie suisse, considéré comme l’une des personnalités …

un théologien protestant, la religion est même l’outil le plus performant inventé par les hommes pour se débarrasser de Dieu.

Ou un moyen de se passer du Christ

Accéder à Dieu par ses mérites (la loi, la pratique religieuse), échapper au mal, à la souffrance, à la mort (être sauvé) – sans passer par le Christ crucifié.

La pseudo sagesse du monde, une folie incapable de reconnaître la sagesse de Dieu

En effet, là où la sagesse divine s’est manifestée, le monde n’a pas reconnu Dieu par le moyen de la sagesse (1 Corinthiens 1.21)

Cette sagesse du monde est utilisée pour se détourner de Dieu.

La connaissance naturelle qu’on peut avoir de Dieu a été tordue, détournée (Romains 1.18-19).
Au lieu d‘adorer Dieu, ils se sont tournés vers les idoles (Romains 1.21-23).
En réduisant ainsi Dieu au niveau de la créature, ils s’imaginent le domestiquer, le mettre à leur service. Et ils se prétendent même intelligents … Mais ils sont devenus fous (Romains 1.22)

Une sagesse temporaire

Où est le sage ? Où est le spécialiste de la Loi ? Où est le raisonneur de ce monde ? 1 Corinthiens 1.19-20

Ils ont sombré dans l’oubli, avec leur raisonnement trompeur qui les a détournés de la vraie connaissance de Dieu. On n’en parle plus.
Mais l’Eglise de Corinthe, avec ses quelques riches et ses nombreux pauvres ? Ils ont reçu la Parole, la vraie connaissance de Dieu par la croix du Christ. Malgré leurs erreurs, la Bible parle de l’Eglise de Corinthe.

Une sagesse fermée sur elle-même, pas ouverte à l’imprévu, à la révélation de Dieu, autrement dit, une folie

Cela peut s’appliquer à la science et à la philosophie actuelles. Pour certains scientifiques, il n’y a pas de place pour Dieu. Leur vision du monde est fermée sur elle-même.
La sagesse humaine, fermée sur elle-même est incapable de comprendre la moindre chose de Dieu.
Alors ouvrons-nous à la Parole et à l’Esprit de Dieu

Une sagesse centrée sur soi

Aujourd’hui, la sagesse, c’est le développement personnel…. « une recherche de paix et de sécurité qui nous conduirait à l’accomplissement personnel et au bonheur » (selon un philosophe chrétien, il en existe tout de même).
Les gens veulent bien d’un Dieu. A condition qu’il ne se mêle pas trop de leurs affaires, sauf quand ils ont besoin de lui. Pourvu qu’il se plie à leurs calculs et à leurs prévisions

La croix, une puissance

Mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance même de Dieu (1 Corinthiens 1.18)

La vraie sagesse selon Dieu

La sagesse de Dieu « ne provient pas de l’observation de ce qui arrive le plus souvent, mais d’un événement unique et inimaginable pour la sagesse du monde : l’incarnation du Verbe, de la Parole, de Jésus Christ » (Karl Barth). Le Christ, c’est lui qui est la vraie sagesse de Dieu.

Une sagesse d’abord mystérieuse et cachée

Non, nous exposons la sagesse de Dieu, secrète jusqu’à présent, et qui demeure cachée au monde. Dieu l’avait préparée avant le commencement du monde en vue de notre gloire (1 Corinthiens 2.7

Le mot grec musterion, traduit par mystère dans certaines version, ne se réfère pas à quelque chose de secret mais à quelque chose qui est maintenant clairement révélé. Cela peut décrire un puzzle, quand toutes les pièces enfin réunies permettent de voir l’image.
Une meilleure traduction serait « stratégie ou plan »
Dans sa sagesse, Dieu a mis ensemble toutes les pièces du puzzle de la vie et leur a donné du sens. La dernière pièce, c’est la venue de Jésus-Christ. Sa mort et sa résurrection pour le salut de l’homme, c’est la dernière pièce du plan de Dieu pour lui pardonner le passé et lui donner un présent et un avenir nouveaux

Une sagesse révélée par l’Esprit

Or, Dieu nous l’a révélé par son Esprit (v. 10)

Elle se manifeste par l’amour, par une relation juste avec Dieu et avec les autres.
Car pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ, ce qui importe, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est à dire juifs ou païens, c’est d’avoir la foi, une foi qui se traduit par des actes inspirés par l’amour. Galates 5.6

La croix, une vraie sagesse, une puissance qui transforme

Donner sa vie par amour, est-ce vraiment si absurde ?
La résurrection du Christ, est-ce vraiment une absurdité ? Non, c’est la source de vie, qui fait passer le croyant de la mort à la vie
L’homme qui pense de manière purement humaine n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu, car c’est une folie pour lui; il ne peut pas le comprendre. (1 Corinthiens 2.14)

En fin de compte, pas une absurdité, mais la vraie sagesse, celle qui a la puissance de transformer une existence
Si quelqu’un parmi vous pense être un sage, qu’il devienne fou pour être sage ! (3,18)

Dépasser ses préjugés, laisser la Parole de la croix juger et transformer les vies, c’est l’expérience de plusieurs Corinthiens de la pire espèce : débauchés, idolâtres, adultères… ivrognes, calomniateurs, malhonnêtes, Voilà bien ce que vous étiez, certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été purifiés du péché, vous en avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. ( 1 Corinthiens 6.11-12)

Au yeux de Dieu, la sagesse n’est pas une pure affaire intellectuelle, théorique, coupée de la vraie vie. C’est sa puissance qui a un impact transformateur sur l’existence. Elle donne les moyens d’engager sa vie au service de Dieu et à celui des autres.

C. Streng

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