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Vendanges en Dordogne

Une des dimensions de la grâce, le pardon des péchés

L’une des deux dimensions de la grâce de Dieu est le pardon de nos péchés par Jésus Christ, elle est rappelée par la célébration de la cène. L’autre est, sans que cela soit toujours conscient, un cœur nouveau, une vie nouvelle animée par le Saint Esprit.


La 2e dimension de la grâce : Une vie nouvelle


Ezéchiel  36.25-27


Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.

Une vie nouvelle : Comment la connaître, la recevoir ?

Pour connaître la deuxième dimension de la grâce, il nous faut déjà avoir connu, expérimenté la première.

– être conscient de sa culpabilité devant Dieu

– passer par la repentance.

C’est un message fréquent dans la Bible. Il a été  annoncé par les prophètes :

  • repentez-vous, par 
Jean Baptiste
  • repentez-vous
, par Pierre à la Pentecôte
  • repentez-vous et recevez le Saint Esprit

–    recevoir le pardon de Dieu, la purification de nos péchés au travers du sacrifice de Jésus Christ.

La faveur de Dieu ne s’arrête pas là. Dieu nous donne aussi un cœur nouveau, purifié, animé par son Saint Esprit en vue d’une vie nouvelle. Et là, nous entrons dans la deuxième dimension de la grâce.

Comment développer cette vie nouvelle, quelles en sont les conséquences ?

Un jour, Jésus en a parlé à Nicodème un chef religieux du parti des pharisiens.
Lire Jean 3.1-16.
Nicodème désire connaître le Seigneur Jésus : « nous savons que c’est Dieu qui t’a envoyé »

Dans cet entretien, Jésus va lui exposer la grâce de Dieu dans ses deux dimensions, comme dans Ézéchiel. 

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3.14-16

– le pardon de Dieu pour les coupables que nous sommes

Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jean 3.3


la nécessité de renaître d’en haut, la nouvelle naissance

Entrer dans le royaume de Dieu, renaitre d’en haut ne vient pas de nous, ni de nos mérites et pas plus de notre bonne volonté. Cette vie de Dieu vient d’en haut,  de Dieu.

Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair.

Ézéchiel 36.26
Mais s’il est question de renaître d’en haut, c’est qu’une mort l’a précédé.
 L’apôtre Paul en parle dans ses lettres (Romains 6.23, 8.10, Éphésiens 2.1, Colossiens 2.13

Est ce une mort brutale, une conversion subite ?
Une mort lente, une conversion progressive ?

Une conversion peut être progressive. Jésus Christ est parfois  d’abord le Sauveur avant de devenir le Seigneur. Il possède ces deux dimensions : Sauveur et Seigneur.

Beaucoup aiment le connaître comme leur Sauveur mais combien le reconnaissent comme leur Seigneur et maître ?

Qu’en est-il de nous ? 


C’est une chose de savoir que Jésus est le Sauveur du monde (Jean 3.16). C’en est une autre de le laisser régner dans notre cœur, sur notre vie…Et pour cela, il faut mourir à soi-même afin que son Esprit de vie puisse se développer en nous.

Paul l’avait bien compris.

J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
Galates 2.20

Une vie nouvelle qui se développe avec le temps

Cette mort à soi-même peut prendre du temps, mais elle est nécessaire pour que cette vie nouvelle en nous puisse se développer.

Soyons dans le même état d’esprit que Jean-Baptiste qui disait en parlant du Christ : il faut qu’il croisse et que je diminue  (Jean 3.30).

Remarquons les « il faut » « il faut naître de nouveau, il faut qu’il croisse »
 C’est la même nécessité, cela vient de la même pensée.

Luc 5.37

Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves

Développer la vie nouvelle en restant attachés au Christ

Nous avons reçu la grâce de Dieu, un cœur purifié, nouveau, où le Saint Esprit habite, une vie nouvelle commence à se développer. Nous avons alors la responsabilité d’entretenir cette vie et de la rendre féconde.

Ainsi, un caféier a fini par porter des fruits dans une région tempérée continentale,  après une longue attente, et beaucoup de soins.

Que mon cœur puisse toujours se tourner vers la lumière, la chaleur du Christ, qu’il soit continuellement abreuvé, humidifié par cette source de vie.

Dieu a tout accompli, tout fait pour que cette semence de vie puisse se développer dans mon cœur. Elle devient féconde, elle porte du fruit.

Ne soyons pas comme cette vigne peu féconde, Israël dont parle Ésaïe 5.1-4 :

Je chanterai à mon bien-aimé 
le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. 
Mon bien-aimé avait une vigne sur un coteau fertile.
Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux ;
 il bâtit une tour au milieu d’elle,
 et il y creusa aussi une cuve.
 Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins,. mais elle en a produit de mauvais.
 Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda,
 soyez juges entre moi et ma vigne ! 
Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne,
 que je n’aie pas fait pour elle ?
 Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins,
 en a-t-elle produit de mauvais ?

Soyons plutôt comme ces sarments attachés au cep, le Christ.

Jean 15.5 : Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.Alors cette vie nouvelle en nous pourra produire de bons fruits non par pour nous, pour notre gloire, mais à la gloire de Dieu.

Jean 15.8 : Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

Ces fruits sont cités dans Galates 5.22 : Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi

Jardinage spirituel

Tout comme un jardinier qui veut faire pousser de belles plantes, des fleurs, des arbres, productifs, comme le vigneron qui veut avoir des beaux et bons raisins, il faut un travail quotidien, une surveillance de chaque jour pour enlever les mauvaises herbes, les épines.

Dans le domaine spirituel, pour que la vie nouvelle en nous puisse grandir et donner de bons fruits, notre conscience, telle une bonne terre doit être désherbée, débarrassée avec soin et persévérance de tout ce qui est mauvais ou inutile.

Colossiens 3. 1-10 donne la théorie et la pratique :

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut…

Reconnaissance envers Dieu

Soyons toujours reconnaissants de la bonté, de l’amour infini de notre Père céleste qui nous donné  grâce.

Il nous a lavés, purifiés, pardonnés par le sang de Jésus.
Il nous a donné un cœur nouveau et il a fait naître en nous une vie nouvelle animée par son Saint Esprit.

Que Dieu nous aide à faire grandir en nous cette vie nouvelle afin que nous puissions produire de bons fruits à sa gloire.

Que nous ne ressemblions pas à cette vigne, Israël citée dans Ésaïe 5. Elle portait des fruits mais pas des bons fruits. Dieu a été déçu après avoir tout fait pour elle.

Dieu fait toujours luire son soleil sur notre cœur. A nous de nous exposer, à sa lumière, à sa chaleur comme le dit le cantique :

Oh quel beau soleil dans mon âme, il éclaire, il illumine tout.
A ses rayons mon cœur s’enflamme

Dieu fait toujours couler en nous l’eau de la vie.

Rappelons nous cette parole de Jésus dans Jean 4.14 : une source intarissable

Que notre Père céleste puisse se réjouir de voir cette vie nouvelle se développer en nous et produire beaucoup de fruits : louange au Seigneur, renoncement à ses propres intérêts, dévouement pour les croyants, amour pour tous les hommes, patience dans l’épreuve, sérénité en toutes circonstances.

J-M. Alem

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